Al-Alimi: ‘Il est bon de renouveler la trêve, mais pas au détriment de l’avenir des Yéménites’
Le Président du Conseil présidentiel, Rachad Al-Alimi, a déclaré samedi que la crise humanitaire au Yémen avait été créée par les milices Houthis avec le soutien de l’Iran.
Cela s’est produit lors d’une réunion du Président du Conseil de direction, samedi, avec le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pour examiner l’évolution de la situation au Yémen, en marge des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies qui ont débuté mardi dernier, selon Saba.
L’Agence yéménite pour la paix et la sécurité a indiqué que « le Secrétaire général de l’ONU a été informé de l’évolution de la situation au Yémen, des réformes économiques et des services et des droits menés par le Conseil et le Gouvernement yéménite dans divers domaines ».
Il a également salué « le rôle de l’ONU et de son Secrétaire général, ainsi que ses bons offices pour mettre fin à la guerre et réduire l’impact de la pire crise humanitaire créée par les milices Houthis avec le soutien du régime iranien ».
Pour sa part, Guterres a réaffirmé l’engagement de l’organisation internationale à soutenir le Conseil présidentiel de gouvernance et le gouvernement internationalement reconnu et à mobiliser les ressources nécessaires pour soulager les souffrances humaines.
Le Secrétaire général de l’ONU s’est engagé à « mobiliser tous les efforts pour consolider et renouveler la trêve, relancer le processus politique et permettre aux Yéménites de bâtir leur État fondé sur le partenariat et le respect des droits de l’homme ».
Il y a quelques jours, Al-Alimi a déclaré que « la trêve a fait naître le doute que nous manquons déjà au Conseil présidentiel d’un partenaire sérieux dans pour créer la paix et a renforcé la conviction des Yéménites qu’il est difficile de parvenir à un apaisement durable, sans aucune dissuasion décisive avec un groupe sectaire armé ».
Il a réaffirmé sa position de longue date, à savoir qu’il était « bon de renouveler la trêve, mais pas au détriment de l’avenir des Yéménites, de préparer un cycle de guerre sanglant et d’arrogance de la souveraineté et de donner aux milices terroristes non seulement le Yémen mais aussi la région et le monde entier la possibilité de le faire ».
Le Yémen est en proie à une trêve humanitaire qui a débuté le 2 avril dernier et s’est achevée le 2 octobre prochain. Mais les Houthis ont continué à l’investir dans la mobilisation des militants et dans l’organisation de leurs forces militaires, comme on l’a vu récemment dans leurs offres de combat dans plusieurs provinces, dont Sanaa, Al Hudaydah et Dhamar.