Président du Liban: Les déclarations de Kurdahi ne reflètent pas le point de vue de l’État
Le président libanais Michel Aoun déclare que son pays entretient les meilleures relations avec les pays arabes, en soulignant que les déclarations du journaliste George Kurdahi étaient antérieures à son investiture et ne reflètent pas l’opinion de l’État libanais.
Les États du Golfe ont convoqué et remis aux ambassadeurs libanais des notes de protestation rejetant et condamnant les déclarations offensantes du ministre libanais de l’information, George Kurdahi.
Dans des déclarations distinctes, les Ministres des affaires étrangères de l’Arabie saoudite, des EAU, du Koweït et de Bahreïn ont fermement condamné les déclarations insultantes de Kurdahi à l’égard des efforts de l’Arabie saoudite et des Émirats Arabes Unis en faveur de la légitimité au Yémen et de la défense des milices terroristes Houthi.
Les ministres des Affaires étrangères des quatre États ont qualifié les déclarations de Kurdahi de « non-fondées et de vaines accusations, niant les faits et les preuves internationalement établis ».
Sur le plan public, les déclarations de Kurdahi, ont provoqué une vague de colère sur les réseaux sociaux, les activistes rejetant les justifications du Ministre libanais de l’information et les tentatives d’apostasie, sans présenter d’excuses.
Mardi dernier, Kurdahi a provoqué le débat par des déclarations à la télévision, à propos de la guerre au Yémen, en défendant les milices Houthi.
Bien que Kurdahi ait déclaré Mardi soir qu’il ne voulait pas offenser l’Arabie Saoudite et les EAU, et ses déclarations étaient avant sa nomination comme ministre du gouvernement libanais, accusant certains d’avoir mené une campagne contre lui, en référence au réseau d’Al Jazeera, ce qui n’a pas atténué les critiques.
Bien que Kurdahi ait prétendu ne pas engager le gouvernement dans ses déclarations, le ministre libanais de l’Information a peu de choix et attend une « décision finale » à propos de son poste comme Charbel Wehbé, le ministre libanais des Affaires étrangères dans l’ancien gouvernement de Hassane Diab.
