Moyen-Orient

Désormais, l’Egypte lèvera l’état d’urgence


« Il y a deux jours, avec la décision historique du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de mettre fin à l’état d’urgence, des bataillons en ligne sont descendus dans les rues, en particulier ceux qui étaient profondément obscènes et incitaient à la haine contre le pays. »

La décision de lever l’état d’urgence, après un demi-siècle d’application à des intervalles plus ou moins fréquents, a réfuté les mensonges et les fausses affirmations des partisans de la propagande des Frères musulmans, créant ainsi une certaine confusion dans les dispositifs de sécurité de l’État.

Au cours des dernières années, les médias de confrérie ont présenté l’état d’urgence de l’Égypte comme une situation quasi-répressive, en faisant une affirmation grossière et fallacieuse, ignorant le fait qu’ils étaient des terroristes qu’ils avaient poursuivis dès les premiers jours de l’opération d’urgence en Égypte.

Malgré ces calomnies, la fin de l’état d’urgence en Egypte, a fait tomber leurs mensonges, et les vestiges des Frères musulmans n’ont d’autre choix que de chercher de nouveaux mensonges, pour ne pas perdre l’argent si cher à la propagande et à l’instabilité.

Mais cette fois-ci, ce sont les mensonges qui ont condamné leur groupe terroriste, et non l’inverse, pour avoir tenté de faire comprendre que la raison pour laquelle l’état d’urgence a été remplacé par des lois fixes, en prétendant qu’elles étaient plus injustes.

Bien que la cause soit apparemment vraie et l’une des raisons, l’ensemble des lois et règlements ne sont pas injustement considérés que par les auteurs de crimes et les terroristes.

Les observateurs s’accordent à dire que l’État égyptien a réussi sa lutte contre le terrorisme, qu’il dispose d’une structure législative intégrée et d’institutions économiques capables de répondre aux exigences de la société, un système qui ne nécessite aucune mesure exceptionnelle.

Les tentatives terroristes, y compris des vidéos de terroristes, notamment Asim Abdelmagid, Yasser Elomda, Selim Azouz et d’autres personnes, n’ont pas suscité d’échanges entre leurs partisans, qui étaient divisés par des conflits déclarés au sein de l’organisation terroriste.

Les Frères musulmans vivent dans un état d’autodestruction à la suite de la guerre enflammée et au sommet de la « tête des Frères » entre les camps de Turquie et de Grande-Bretagne, ce qui affecte la structure pernicieuse de l’organisation terroriste.

Timing important

Ahmed Ban, un spécialiste des groupes terroristes, a dit que la suspension de la loi d’urgence ferait tomber le tapis sous les pieds de tous les groupes terroristes sceptiques qui tentaient en vain d’exploiter cette situation en parlant de répression et d’injustice.

Il ajoute : La décision de geler l’application de la loi, une des mesures prises par l’État égyptien, permettra sans aucun doute d’empêcher les Frères musulmans de s’en prendre au pays et de remettre en question l’ampleur de la réalisation.

Le général de brigade Hicham Helbi, conseiller de l’Académie militaire Nasser, l’a ensuite rappelé dans des déclarations antérieures, que l’imposition et la prolongation de l’état d’urgence au cours des dernières années visaient à combattre et à éliminer rapidement les foyers terroristes, ce que l’État égyptien a réussi à faire.

L’expert militaire a souligné que « le moment de la décision est très important », « donnant une crédibilité aux dirigeants du monde entier et réfutant les mensonges des contre-médias qui tentaient de falsifier les faits en Égypte au contraire, comme ses allégations sur l’état d’urgence ».

La lecture des répercussions de la décision de mettre fin l’état d’urgence ne semble pas se limiter aux spécialistes, puisqu’elle est devenue le sujet de débats entre les twitters, qui ont décrit la décision comme la fin des mensonges et des intrigues des Frères musulmans.

Sur son compte Twitter, un tweet du nom de Tarek Ibrahim a écrit : « La décision du Président al-Sissi de lever l’état d’urgence qui perdure depuis les jours de l’assassinat de Sadate signifie la délivrance du certificat de décès des Frères de la Damnation. »

Quant à Amel Hegazy, a déclaré : ‘’La levée de l’état d’urgence est une affirmation de la stabilité de l’État égyptien.. Malgré les Frères et COVID… La nouvelle république est devenue réalité sans peur’’.

Auparavant, le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait annoncé l’annulation de la prolongation de l’état d’urgence en vigueur depuis quatre ans dans tout le pays.

La loi égyptienne sur l’état d’urgence a été appliquée pour la première fois à la suite de la soi-disant crise de 1967, sous la présidence du président Gamal Abdel Nasser, avant que son successeur, Anouar Sadate.

Mais des pressions politiques ont poussé Sadate à revenir sur sa décision en Mai 1980 avant que son assassinat du 6 Octobre 1981 n’entraîne son retour au pouvoir, une décision qui a duré aussi longtemps que le défunt président Hosni Moubarak était en place.

Près de deux ans après les événements de Janvier 2011, durant la période de transition du pays, la junte a suspendu définitivement l’état d’urgence le 31 Mai 2012.

Mais la loi d’urgence a été rétablie avec les violences qui ont suivi le renversement des Frères musulmans et n’a été imposée par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi qu’à partir de la fin de 2014 dans le Sinaï qu’en raison de la recrudescence des actes terroristes.

Elle s’est étendue à tout le pays depuis Avril 2017, à la suite d’un attentat contre deux églises dans les provinces d’Alexandrie et de Tanta, et depuis lors, elle est renouvelée tous les trois mois avec l’approbation de la Chambre des députés égyptienne.

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