Le chef des services secrets égyptiens à Tripoli est prêt à rendre visite à Dbeibah
Le Président du Gouvernement d’unité nationale libyen, Abdel Hamid Dbeibah, a rencontré à Tripoli le Chef des services secrets égyptien, le général Abbas Kamel.
La réunion, à laquelle assistait le Chef des services secrets libyens, le général Hussein Al Aieb, le Ministre de l’intérieur Khaled Mazen et le Ministre d’État au Conseil des ministres Adel Juma, a examiné les moyens de renforcer les relations entre les deux pays et la coopération dans divers domaines.
Le Bureau de presse du Gouvernement d’unité nationale, dans une déclaration dont une copie a été obtenue par al-Ain News, a indiqué que le chef des services de renseignement égyptien avait fait part à Dbeibah des résultats de la visite de la délégation égyptienne à Tripoli, en mai dernier, et du mécanisme de coordination pour la mise en œuvre de tous les accords conclus entre les deux pays.
Dbeibah a salué « le rôle positif joué par l’Égypte dans la promotion de la réconciliation entre les parties libyennes en vue de renforcer la sécurité et la stabilité dans la région » , comme le souligne la déclaration.
La visite de Dbeibah au Caire a également été coordonnée au cours de la réunion afin de rendre opérationnelle la Haute Commission mixte Libye-Égypte et de compléter ce qui avait été convenu dans tous les domaines, conformément à la déclaration qui ne contenait pas de détails sur la visite de Dbeibah ni sur la date de cette visite.
Le mois dernier, une délégation diplomatique de haut niveau égyptienne s’est rendue en Libye, dans le cadre des mesures prises pour rouvrir l’ambassade égyptienne à Tripoli, la capitale.
Des sources libyennes ont indiqué que la délégation qui s’était rendue à Tripoli, capitale de la Libye, était dirigée par l’Ambassadeur Mohamed Throut Selim et visait à relancer les relations entre les deux États.
En mars dernier, le Président du Conseil présidentiel Mohammed el-Menfi s’est rendu en Égypte pour rencontrer le président Abdel Fattah al-Sissi et a examiné les perspectives de coopération et de coordination entre les deux pays.
À l’époque, Sissi a souligné que l’Égypte soutenait sans réserve le nouveau pouvoir exécutif de la Libye, qu’elle avait réussi à gérer la phase historique actuelle et qu’elle avait organisé les élections nationales à la fin de l’année en cours.
Il a réaffirmé la position inébranlable de son pays, qui s’attache à servir en premier lieu les intérêts supérieurs de l’État libyen, à rétablir la sécurité et la stabilité, à doter la Libye d’une armée nationale unifiée, à mettre fin aux ingérences étrangères et à libérer tous les combattants étrangers.