La montée des tensions entre les autorités et les syndicats fait craindre une explosion sociale en Algérie

Des organisations de défense des droits humains accusent l’Algérie de violations, notamment des droits des travailleurs — des allégations que le gouvernement réfute, affirmant l’indépendance de la justice.
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L’arrestation de Lounis Saïdi, secrétaire général de la Fédération des travailleurs du transport ferroviaire, suite à son appel à une grève illimitée pour réclamer de meilleures rémunérations, a provoqué une large indignation dans les milieux syndicaux et ouvriers. Certains militants et défenseurs des droits humains accusent les autorités de recourir à la justice pour intimider les syndicats au lieu de dialoguer pour apaiser les tensions sociales.
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Cet épisode illustre l’aggravation des tensions entre le pouvoir et les syndicats, avec le risque d’un bras de fer de plus en plus dur entre l’État et des organisations représentant une large frange des travailleurs. Des défenseurs des droits accusent les autorités de restreindre les libertés et de répondre par des mesures sécuritaires aux revendications sociales, ce qui alimente les craintes sur les droits des travailleurs.
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L’arrestation de Saïdi reflète la méfiance du pouvoir envers toute mobilisation ouvrière, à un moment où le pays est sous pression internationale pour améliorer son bilan en matière de droits humains. Des voix avertissent d’un glissement vers un « État-prison », ce que les autorités rejettent, insistant sur l’indépendance de la justice et le respect de la loi.
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Ce recours à l’appareil judiciaire est perçu comme un choix sécuritaire plutôt qu’une volonté de dialogue avec les syndicats, ce qui menace l’avenir du syndicalisme indépendant en Algérie. L’ONG Shaa’ pour les droits humains a annoncé sur X que Saïdi a été placé en détention préventive après avoir signé un communiqué officiel, daté du 25 juin 2025, adressé au ministre des Transports pour l’informer du lancement d’une grève nationale illimitée à partir du 7 juillet, afin de protester contre les violations graves dans le secteur ferroviaire.
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Des observateurs estiment que cette arrestation vise à envoyer un message clair de fermeté du régime face à toute tentative de grève dans des secteurs sensibles comme les transports.
Certains analystes soulignent que cette détention s’inscrit dans une vague d’arrestations ciblant intellectuels, chercheurs et opposants aux politiques du président Abdelmadjid Tebboune, ravivant les craintes de dérive autoritaire. Plusieurs ONG ont alerté sur l’intensification de la répression et les atteintes aux libertés fondamentales, dont le droit de grève pourtant garanti par la Constitution.
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Le gouvernement est accusé de transformer la justice en outil de répression contre les voix dissidentes, y compris les syndicalistes. L’arrestation de Saïdi a été largement condamnée, jugée illégale par plusieurs syndicats et associations, qui soulignent que l’appel à la grève reposait sur les textes constitutionnels et les lois encadrant le droit syndical.
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Le préavis de grève comportait plusieurs revendications : application des hausses salariales promises depuis deux ans, amélioration des conditions de travail, fin de l’ingérence administrative dans les affaires syndicales, et dénonciation des dérives dans la gestion du secteur.
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Le Parti des Travailleurs a dénoncé l’arrestation de Saïdi, la qualifiant d’atteinte flagrante à la liberté syndicale. Il a souligné le caractère symbolique de la date — le jour de l’indépendance nationale — et dénoncé une provocation politique. Le parti considère que la révocation du syndicaliste cherche à légitimer son arrestation et dénonce le choix du pouvoir d’opter pour la répression plutôt que le dialogue social.
En 2023, l’Algérie a adopté une nouvelle loi sur l’exercice du droit de grève, critiquée par les syndicats et des experts qui estiment qu’elle restreint fortement la liberté syndicale. Le texte interdit la grève dans certains secteurs stratégiques jugés vitaux pour la nation, et sanctionne les « abus » liés à l’exercice de ce droit.
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L’obligation d’obtenir une autorisation préalable pour fonder une organisation syndicale est jugée contraire aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie, lesquelles garantissent aux travailleurs la liberté de se regrouper sans autorisation préalable.
Ces dernières années, de nombreux syndicalistes et militants sociaux ont été arrêtés sous des chefs d’inculpation allant de « provocation à la grève dans des secteurs vitaux » à « atteinte à la sécurité de l’État », suscitant de vives critiques de la part des ONG et des syndicats indépendants.
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