Israël menace Naim Qassem : Il n’y aura plus de Hezbollah dans ce cas

Israël a mis en garde le Hezbollah libanais contre toute implication dans sa guerre avec l’Iran, réagissant aux récentes déclarations du parti chiite et anticipant une possible entrée en conflit.
Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré : « Je conseille à l’agent libanais de faire preuve de prudence et de comprendre qu’Israël a perdu patience face aux terroristes qui la menacent ».
Il a ajouté : « S’il y a une attaque terroriste, il n’y aura plus de Hezbollah ».
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Mise en garde américaine également
Jeudi, l’envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, Thomas Barak, en visite à Beyrouth, a averti qu’une implication du Hezbollah dans le conflit irano-israélien serait « une décision extrêmement mauvaise ».
Alors que le Hezbollah a dénoncé les frappes israéliennes sur l’Iran dès le début du conflit la semaine dernière, il n’a pas encore officiellement annoncé sa participation, après une guerre meurtrière contre Israël qui s’est conclue par un cessez-le-feu le 27 novembre dernier.
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Interrogé sur une éventuelle entrée en guerre du Hezbollah, Barak a répondu aux journalistes après sa rencontre avec le président du Parlement libanais Nabih Berri : « Je peux parler au nom du président Trump, qui a été très clair, tout comme l’envoyé spécial Steve Witkoff : ce serait une décision très, très, très mauvaise ».
« Agir comme il l’estime approprié »
Jeudi soir, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naim Qassem, a déclaré que le parti « agirait comme il le juge approprié » dans la guerre en cours entre Israël et Téhéran.
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« Nous ne sommes pas neutres au Hezbollah (…) Nous sommes aux côtés de l’Iran, de sa direction et de son peuple, et nous agirons comme nous le jugeons nécessaire », a-t-il affirmé dans un communiqué.
De son côté, le ministère libanais des Affaires étrangères a annoncé qu’il poursuivait ses contacts afin d’« éviter au Liban toute répercussion négative » du conflit.
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Le Premier ministre, Nawaf Salam, a quant à lui réaffirmé, après sa rencontre avec Barak, l’attachement du Liban à « l’option de la sécurité et de la stabilité et son refus d’être entraîné dans la guerre en cours dans la région », selon une publication sur la plateforme X.
Des mois après le cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes aériennes sur plusieurs régions libanaises, notamment la banlieue sud de Beyrouth, affirmant qu’elle ne permettra pas au Hezbollah de reconstruire ses capacités après les lourdes pertes subies dans la guerre, tant sur le plan militaire que dans sa hiérarchie.
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