De El-Béchir à Al-Burhan : les Frères musulmans poursuivent la destruction du Soudan

Alors que le Soudan traverse l’une des pires crises humanitaires et politiques de son histoire, les contours d’une alliance secrète entre le chef de l’armée Abdel Fattah Al-Burhan et les Frères musulmans se révèlent progressivement. Une alliance qui n’a pas pour objectif de rétablir la stabilité, mais plutôt de reproduire le système d’Omar el-Béchir, qui a conduit le pays à la ruine.
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De el-Béchir à al-Burhan : l’héritage de l’« empowerment » islamiste persiste
La tragédie du Soudan ne commence pas avec la guerre actuelle, mais plonge ses racines dans l’ère du président déchu Omar el-Béchir, qui a ancré les Frères musulmans dans tous les rouages de l’État pendant des décennies.
Avec la chute de son régime en 2019, les Soudanais pensaient que le spectre islamiste était derrière eux. Pourtant, les manœuvres secrètes des Frères et leur soutien direct à Al-Burhan les ont ramenés au-devant de la scène via la porte de l’armée.
- Les Frères musulmans ont réorganisé leurs rangs dans l’ombre et se sont alliés à Al-Burhan comme façade militaire.
- Ils ont exercé leur influence à travers des nominations dans les sphères exécutives et diplomatiques.
- Ils ont saboté la transition civile en soutenant le coup d’État de 2021 et en rejetant toute voie démocratique.
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Les Frères musulmans, complices de la guerre contre le peuple soudanais
La guerre civile en cours, dirigée par l’armée sous la houlette d’al-Burhan, n’est pas seulement un choix militaire, mais une décision politique encouragée par les Frères musulmans, qui voient dans le chaos une opportunité en or de revenir pleinement au pouvoir.
- Le refus d’al-Burhan de participer aux conférences de paix et son rejet des accords internationaux sont des actions soutenues par les Frères .
- Des rapports d’organisations de défense des droits humains pointent l’implication d’unités proches des Frères musulmans dans des crimes contre les civils à Khartoum et au Darfour.
- Un soutien financier et militaire provenant de sources extérieures liées aux Frères a été mobilisé pour prolonger la guerre et renforcer le pouvoir d’al-B
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Le démantèlement de l’armée : un nouvel outil pour dominer le Soudan
Au lieu d’être le garant de l’unité nationale, l’armée soudanaise est devenue un instrument de fragmentation entre les mains d’al-Burhan et des Frères musulmans.
L’échec d’al-Burhan à maintenir l’unité de l’institution militaire, son appui à des officiers islamistes, a profondément divisé l’armée, la rendant incapable de conduire une véritable transition nationale.
- Des rapports militaires confirment que les principaux soutiens d’al-Burhan au sein de l’armée sont issus du mouvement islamiste.
- Les purges ont visé toute personne opposée à l’influence des Frères dans les forces armé
- Al-Burhan a perdu toute légitimité nationale et ne représente plus que les intérêts d’un groupe hostile à l’État civil.
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Pas de paix au Soudan sans la chute de l’alliance al-Burhan–Frères musulmans
Le maintien de cette alliance ne signifie pas seulement la poursuite de la guerre, mais la disparition de ce qui reste de l’État soudanais.
La communauté internationale doit comprendre que soutenir al-Burhan, c’est indirectement soutenir le projet ancien des Frères musulmans.
Et les Soudanais doivent s’unir pour faire tomber ce système qui a détourné leur révolution, confisqué le pouvoir et tué leur rêve d’un pays libre.