Dans un développement alarmant sur la scène soudanaise, la ville de Port-Soudan a récemment été le théâtre de frappes aériennes intenses ayant visé des installations militaires soupçonnées d’héberger des experts étrangers et des cargaisons d’armes iraniennes. Ces frappes ont causé la mort de dizaines d’experts et entraîné la destruction massive de munitions et de technologies de défense avancées.

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Détails de la frappe :

Une source militaire haut placée, bien informée des dossiers sécuritaires et militaires à Port-Soudan, a révélé que les frappes aériennes, menées à l’aide de drones de haute précision, ont ciblé des sites sensibles abritant des experts militaires étrangers récemment arrivés pour former des éléments de l’armée et des bataillons de la mouvance islamique à l’utilisation d’armements sophistiqués et de technologies militaires avancées.

La source précise que les raids ont été exécutés avec une précision remarquable, visant spécifiquement les “chambres d’hébergement des experts”, ce qui a entraîné un grand nombre de morts parmi eux — signe de la présence de renseignements détaillés sur leurs mouvements et localisations.

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Ambiguïté sur les auteurs de l’attaque :

Tandis que l’armée soudanaise a rapidement attribué la responsabilité à la Force de soutien rapide, de nombreux analystes et experts militaires ont mis en doute la capacité de cette force à déployer et utiliser des drones d’un tel niveau de sophistication, renforçant l’hypothèse d’une intervention étrangère, notamment israélienne, qui aurait déjà mené des attaques similaires contre des armes iraniennes en Syrie et au Yémen.

L’opération a visé des zones hautement sensibles comme la section militaire de l’aéroport de Port-Soudan et la base militaire de Dagana, laissant penser que l’objectif principal était des cargaisons militaires récemment arrivées de Téhéran, supposément composées de drones et de systèmes d’armement avancés.

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Scandale de la mouvance islamique et silence d’al-Burhan :

Alors que ces frappes révèlent l’ampleur de l’infiltration iranienne au Soudan et l’implication directe de la mouvance islamique dans l’introduction d’armes de pointe sur le territoire, ses dirigeants ont complètement disparu de la scène. Abdel Fattah al-Burhan est resté silencieux, évitant toute condamnation de cette coopération étrangère ou clarification sur l’entrée d’armes iraniennes dans le pays.

Cette fuite générale des cadres islamistes traduit un état de panique, notamment après la mort de plusieurs de leurs membres et des instructeurs étrangers qu’ils avaient fait venir, renforçant ainsi les soupçons d’un accord secret entre la mouvance islamique et Téhéran pour transférer ces armes vers le Soudan, potentiellement en vue d’un usage futur dans des conflits internes ou régionaux.

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Ce qui s’est passé à Port-Soudan n’est pas une simple opération militaire, mais un revers d’envergure sur les plans sécuritaire et du renseignement. Il révèle l’ampleur de la pénétration étrangère et de l’implication iranienne sur le sol soudanais, tout en mettant en lumière le silence suspect et la fuite des responsables islamistes. Le Soudan semble désormais être devenu un terrain de règlements de comptes régionaux par acteurs locaux interposés.

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