Le manque de sommeil à l’âge mûr augmente le risque de démence
Une étude récente a mis en garde contre le fait que dormir moins que la durée recommandée à l’âge mûr pourrait augmenter le risque de développer une démence plus tard dans la vie.
Les chercheurs ont découvert que dormir moins de six heures par nuit à 50 et 60 ans était associé à une augmentation du risque de démence de 30 %.
Publiée dans PubMed, l’étude a analysé les données de 7 959 participants, examinant le lien entre la durée du sommeil et l’incidence de la démence sur une période de 25 ans.
Les résultats ont révélé que dormir moins de sept heures de façon chronique à l’âge mûr était lié à un risque accru de déclin cognitif, indépendamment des facteurs sociaux et de santé.
Les chercheurs ont souligné que le sommeil de qualité joue un rôle clé dans la préservation de la santé cérébrale, en renforçant les fonctions de la mémoire et en réduisant l’accumulation des toxines neurologiques associées aux maladies neurodégénératives comme la démence. De plus, le manque de sommeil affecte le système nerveux, augmentant ainsi le risque d’inflammations et de détérioration des cellules nerveuses.
Selon l’Alzheimer’s Association, il existe une différence entre les signes normaux du vieillissement et les symptômes de la démence. Il est courant d’éprouver de légères difficultés de mémoire en vieillissant, comme oublier des noms peu familiers ou avoir du mal à assimiler de nouvelles informations. En revanche, la démence se manifeste par une perte de mémoire sévère, une confusion, des troubles du langage et de la compréhension, ainsi que des changements comportementaux significatifs affectant la vie quotidienne.
Les experts insistent sur le fait qu’un diagnostic précoce permet de mieux gérer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie. Toute personne observant des changements notables dans ses capacités cognitives ou son comportement est encouragée à consulter un spécialiste pour une évaluation appropriée.
Les chercheurs rappellent l’importance de dormir au moins sept heures par nuit, en particulier à l’âge mûr, afin de protéger la santé cérébrale et réduire le risque de démence en vieillissant.
