La Turquie fait appel à des psychiatres pour comprendre le comportement des conducteurs imprudents
La Turquie a décidé de soumettre les conducteurs récidivistes en matière d’infractions routières, malgré diverses sanctions, à un test psychologique avant de leur permettre à nouveau de conduire.
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Le ministère de l’Intérieur a introduit un nouvel amendement à la loi sur la circulation en vigueur dans le pays, intégrant une section dédiée à l’évaluation et aux tests psychologiques. Selon les règles actuelles, les conducteurs sont interdits d’utiliser des feux additionnels extérieurs, en particulier ceux à clignotement, à l’exception des véhicules de police et d’urgence, comme les ambulances et les camions de pompiers.
Cependant, certains amateurs de ces lumières prennent le risque de les installer sur leurs véhicules. Ceux qui se font prendre s’exposent à une sanction immédiate : le retrait de leur permis de conduire pour une durée de 30 jours.
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En cas de récidive, les conducteurs enfreignant la même règle s’exposeront à une nouvelle sanction : leur permis sera confisqué pour 60 jours cette fois, suivis d’une évaluation psychologique obligatoire.
Selon la réglementation actuelle, un médecin soumet ces conducteurs à un test psychologique. Il est habilité à déterminer leur aptitude à conduire. Ceux qui échouent à ce test ne pourront pas récupérer leur permis, afin d’éviter de nouvelles infractions similaires sur les routes.
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Les feux colorés installés sur les voitures attirent une catégorie de conducteurs, souvent de jeunes hommes, qui provoquent la colère des piétons et des autres automobilistes.
Bien que ces infractions entraînent des amendes financières élevées en plus du retrait du permis, elles continuent d’être observées sur les routes du pays. C’est pourquoi les autorités ont récemment décidé de recourir à la psychiatrie.