La ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a exprimé son regret concernant l’accord conclu dimanche lors de la 29e Conférence des Parties (COP 29) en Azerbaïdjan, le qualifiant de « décevant » et « pas à la hauteur des défis ».

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Dans une déclaration relayée par l’Agence France-Presse, la ministre a reconnu que, malgré « de nombreux progrès », y compris le triplement des financements pour les pays pauvres menacés par le changement climatique, « le texte relatif au financement a été adopté dans une atmosphère de confusion et contesté par plusieurs pays ».

L’Azerbaïdjan, pays hôte de la prochaine session de la conférence, a annoncé ses ambitions pour la COP 29, dans un contexte où les pays du monde entier peinent à atteindre un nouvel objectif de financement.

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Selon Reuters, la mission principale du sommet, prévu en novembre, est d’arriver à un accord sur un nouvel objectif annuel de financement que les pays riches devront fournir pour aider les pays pauvres à faire face au changement climatique.

Les pays en développement ont déclaré qu’ils ne peuvent pas renforcer leurs objectifs de réduction des émissions sans un soutien financier accru pour investir dans ces initiatives.

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La présidence de la COP 29 a identifié plus de 12 initiatives supplémentaires destinées à accroître les ambitions sans nécessiter de négociations complexes entre les parties, lesquelles pourraient ralentir les avancées.

Ces initiatives incluent la création de nouveaux fonds, des engagements et des annonces que les gouvernements pourraient adopter. Elles comprennent, par exemple, un fonds basé sur des contributions volontaires des pays et des entreprises productrices de combustibles fossiles, destiné à des institutions publiques et privées œuvrant pour le climat, ainsi que des subventions pouvant être allouées pour aider les pays en développement à faire face aux catastrophes naturelles liées au changement climatique.

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