Al-Ghariani : Au service des Frères musulmans en échange de soutien moral en Libye

L’ancien mufti libyen, Sadiq Al-Ghariani, continue de rendre des services à la confrérie des Frères musulmans en émettant des fatwas qui servent leurs intérêts, en échange de soutien moral et symbolique de leur part. Récemment, lors de son émission sur la chaîne Al-Tanasuh, il a appelé à descendre dans les rues et à semer le chaos, incitant à reproduire les scènes de troubles vécues par les Libyens en 2011 et 2012.

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Il a prétendu que cela était nécessaire pour se débarrasser de ce qu’il a appelé « la passivité », bien qu’il ait constamment rejeté les échéances électorales par crainte des résultats qui pourraient nuire aux intérêts des Frères musulmans, selon le site Akhbar Libya.

Al-Ghariani a également émis une fatwa interdisant de répéter le pèlerinage (Hajj) ou la Omra pour ceux qui les avaient déjà accomplis, appelant à consacrer les dépenses correspondantes au soutien des milices armées combattant l’armée nationale libyenne. Il agit ainsi dans le cadre des efforts visant à exécuter les agendas de pays soutenant les Frères musulmans, appelant également à prier pour les dirigeants de ces nations et incitant les peuples arabes à les appuyer dans leurs orientations.

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Son incitation ne s’arrête pas là : il a explicitement encouragé l’immigration clandestine, exposant ainsi les jeunes libyens et arabes aux dangers des traversées en mer Méditerranée vers l’Europe. Cela vise également à exercer une pression sur les pays européens pour qu’ils se plient aux exigences des restes de la confrérie en Europe et répondent à leurs revendications concernant les États arabes qui combattent ces organisations.

Selon le site libyen, les opinions et fatwas d’al-Ghariani vont encore plus loin. Il a soutenu les attentats contre le complexe judiciaire de Misrata en 2017, les qualifiant de colère divine, et a également approuvé l’attaque terroriste contre la région du Croissant pétrolier. À plusieurs reprises, il a incité les habitants d’Ajdabiya, Benghazi et Derna à rejoindre les groupes extrémistes pour combattre l’armée libyenne.

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En outre, al-Ghariani a attaqué le gouvernement libyen actuel, appelant à déclarer la guerre contre l’Est de la Libye pour s’emparer des champs pétrolifères. Il a également suggéré de couper les approvisionnements en gaz et en pétrole vers l’Europe, affirmant que cela affecterait les États-Unis, qu’il accuse de contrôler le monde arabe à travers le pétrole, bien que les exportations pétrolières soient la principale source de revenus de la Libye.

Les accords internationaux n’ont pas échappé à ses critiques. En 2020, il avait qualifié de « scandaleux » un mémorandum d’entente signé entre le gouvernement d’entente nationale et la France, le jugeant contraire à la charia.

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Il a également critiqué l’immigration clandestine vers la Libye, affirmant qu’elle permet l’entrée d’éléments extrémistes tels que Daech et Justice et Égalité, bien que la Libye ne soit qu’un point de transit pour les migrants vers l’Europe.

À travers ses fatwas provocatrices, al-Ghariani s’efforce d’entraver toute tentative d’instaurer la stabilité en Libye, soutenant les milices armées et appelant à résister à l’armée nationale libyenne.

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