Tel Aviv a entamé de nouvelles mesures militaires qui renforcent les chances de succès de la proposition américaine visant à instaurer un cessez-le-feu entre Israël et le Liban.

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Ces mesures ont commencé sur le terrain par le retrait des barrages militaires par l’armée israélienne sur les routes de la zone frontalière avec le Liban, dimanche, selon la radio de l’armée israélienne, qui s’interroge : « Vers un retour des habitants du nord à leurs domiciles ? »

Au début de la guerre, l’armée israélienne avait demandé à des dizaines de milliers d’habitants des localités proches de la frontière libanaise de quitter leurs maisons pour être hébergés dans des hôtels à travers Israël, aux frais de l’État. Il est estimé qu’environ 70 000 Israéliens résident encore hors de leurs domiciles.

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Retrait des soldats

La radio de l’armée israélienne a annoncé que l’armée prévoit de retirer prochainement tous ses soldats des zones des colonies situées au nord et de les réintégrer dans leurs bases et postes. Seuls resteront des agents de sécurité civils, des réservistes et des responsables locaux de la sécurité, ainsi que les moyens de défense disponibles.

Le gouvernement libanais examine la proposition américaine de cessez-le-feu. Celle-ci comprend 12 points principaux, parmi lesquels : la reconnaissance mutuelle par Israël et le Liban de l’importance de la résolution 1701 des Nations unies. Conformément à cette résolution, l’armée libanaise sera la seule force armée autorisée au sud du Liban, et le gouvernement libanais supervisera toute vente ou production d’armes afin d’empêcher le réarmement des groupes armés non officiels.

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La proposition stipule également le démantèlement par le gouvernement libanais de toute infrastructure armée non conforme aux engagements de l’accord. Les États-Unis et un autre pays superviseront le retrait israélien. Dans les 60 jours suivant la signature de l’accord, le Liban devra désarmer toute milice non officielle au sud.

Changements sur le terrain

Selon la radio israélienne, après avoir retiré les chars, l’armée a également enlevé tous les barrages militaires des routes frontalières, y compris celles interdites à la circulation en raison de menaces de tirs de missiles anti-char.

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Des sources militaires israéliennes affirment : « La réalité dans le nord a changé. Il n’y a plus de zones interdites à la conduite, et les routes sont désormais ouvertes à la circulation, y compris pour les civils. »

Cependant, malgré ces annonces, les habitants refusent encore de revenir chez eux, invoquant les tirs continus de roquettes depuis le Liban sur le nord d’Israël, à raison de plus de 100 roquettes par jour.

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Signes positifs

Dans un autre signe de progrès, la chaîne publique israélienne a rapporté que le Premier ministre Netanyahu tiendra des consultations sécuritaires ce soir, à la lumière des avancées des négociations pour un accord au Liban.

Les États-Unis ont soumis une proposition de cessez-le-feu à Israël et au Liban. Si Israël semble pencher pour l’accepter, Washington et Tel Aviv attendent encore la réponse libanaise.

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Intensification des frappes

Malgré ces signaux positifs, l’armée israélienne continue d’étendre ses frappes, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth. Des raids ont ciblé plusieurs zones, y compris à proximité de l’hôpital Saint-Georges, ainsi que des bâtiments résidentiels et des villages dans le sud du Liban.

Analyse sur Gaza

Amos Harel, analyste militaire pour Haaretz, estime que Netanyahu envisage un cessez-le-feu au Liban, mais qu’aucune fin n’est en vue pour le conflit à Gaza. Selon lui, les négociations sur un cessez-le-feu au Liban progressent, encouragées par les États-Unis, mais des divergences persistent avec le Hezbollah, qui refuse de réduire ses capacités militaires le long de la frontière.

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