Les médias rappellent les crimes des Frères musulmans et leur tentative de « brûler l’Égypte »
Le célèbre écrivain égyptien Wahid Hamed, auteur de la série télévisée Al-Gama’a, a déclaré que, pour les Frères musulmans, la notion de patrie se résume à un butin, et que, selon leur doctrine corrompue, il est permis de combattre ceux qui refusent cette idée. Cette opinion rejoint celle de l’écrivaine et historienne Lamis Gaber, qui a affirmé que les Frères musulmans ont été responsables de l’incendie du Caire en 1952 au service des Britanniques, à une époque où les affrontements dans le canal de Suez étaient particulièrement violents. Elle a précisé que des membres des Frères ont attaqué le cinéma « Diana » au Caire, sorti les bobines de films, détruit les sièges, et tenté de mettre le feu à l’établissement.
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L’historienne Gaber a ajouté qu’un groupe de Frères a attaqué le cabaret « Ahki ya Shahrazad » en face du cinéma, sous le prétexte de lutter contre « l’immoralité et la débauche ». Elle a également mentionné que les propriétaires de cinémas engageaient parfois des personnes pour les protéger des attaques. Des témoins ont rapporté que des véhicules appartenant au parti Misr al-Fatah, proche des Frères, circulaient dans la capitale pour distribuer des cocktails Molotov dans le but de commettre l’incendie, comme rapporté par les médias égyptiens.
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L’ancien dirigeant des Frères, Tharwat al-Kharbawi, ayant fait défection, a également confirmé l’implication du groupe dans l’incendie du Caire. Il a révélé que des ordres avaient été donnés aux Frères musulmans de mettre le feu au Caire, surtout après les événements du 25 janvier 1952, où 30 000 soldats britanniques avaient pris d’assaut le gouvernorat d’Ismaïlia. Les officiers égyptiens avaient défendu courageusement leurs postes avec des armes légères, mais l’armée britannique avait alors commis un crime contre l’humanité, tuant 50 officiers égyptiens en ce jour, qui est depuis célébré comme la Journée de la police.
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L’enquête sur l’incendie du Caire de 1952 a révélé que le chef du parti Misr al-Fatah, Ibrahim Shoukri, laissait entendre que les Frères musulmans avaient participé à cet incendie, un rôle que Abdel Mohsen Hamouda, ancien cadre du Wafd dans les années 1940, a confirmé par la suite.
Les opérations terroristes menées par les Frères musulmans ces dernières années semblent poursuivre cette logique de destruction, avec comme thème dominant l’incendie de l’Égypte. Parmi les crimes les plus marquants figurent :
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Le 14 août 2013, lors du démantèlement des rassemblements, des membres de cette organisation terroriste ont incendié le parc, à proximité de la place Nahda où ils se rassemblaient. Ce jour-là, ils ont aussi mis le feu au bâtiment du ministère des Finances, ainsi qu’au siège de la Sécurité nationale dans le gouvernorat de Charqiya. Les membres des Frères ont incendié le commissariat de Warraq et attaqué celui de Kerdasa, tuant le chef de poste, son adjoint, et environ 12 autres policiers. Ils ont également détruit le bâtiment et incendié plusieurs véhicules et blindés de la police.
Le 17 août 2013, des membres des Frères musulmans ont ouvert le feu sur les forces de police et de l’armée dans la zone de Ramsès, en prenant position dans le minaret de la mosquée du quartier.
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