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Questions sur la reprise des activités de l’Iran aux stations de Chendi et Metemma


Après plus de dix ans d’arrêt, l’Iran se prépare à reprendre ses activités à la station Chendi-Metemma sur le Nil, avec un financement iranien.

 

La plateforme du porte-parole officiel du gouvernement soudanais a annoncé la reprise imminente des travaux aux stations de Chendi et Metemma sur le Nil, après une interruption qui a duré plus de dix ans.

Selon la plateforme, cette interruption est due à plusieurs raisons, notamment le refroidissement des relations diplomatiques entre le Soudan et l’Iran, ainsi que les défis politiques, sécuritaires et économiques auxquels le Soudan a été confronté durant cette période.

Au cours de la dernière décennie, les relations entre l’Iran et le Soudan ont considérablement évolué. L’Iran est revenu sur la scène soudanaise en reprenant des projets d’eau aux stations de Chendi et Metemma après une pause de plus de dix ans. Bien que la reprise de ces projets semble être de nature développementale, certains analystes estiment que ce mouvement cache des objectifs plus vastes et plus dangereux, à savoir le soutien militaire à l’armée soudanaise dans son conflit avec les Forces de soutien rapide, et l’exacerbation du conflit en cours au Soudan.

L’approvisionnement en armes de l’Iran au Soudan sous couvert de projet hydraulique :

Alors que l’Iran collabore avec le Soudan pour réhabiliter des projets d’eau, des rapports indiquent que ces projets ne sont qu’une couverture pour le trafic d’armes destiné à l’armée soudanaise. La reprise des travaux dans ces stations semble fournir un canal adéquat pour le transfert d’équipements et d’armes, notamment dans le contexte de l’escalade du conflit entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide. Ces armes renforcent la puissance militaire de l’armée face à son principal adversaire, aggravant ainsi le conflit et compliquant davantage la situation humanitaire dans le pays.

 

 

Utilisation des médias et des analystes pour masquer le rôle de l’Iran :

Les médias et certains influenceurs, tant au Soudan qu’à l’extérieur, ont commencé à promouvoir les projets de développement iraniens comme un retour à la coopération économique entre les deux pays. Cependant, selon les critiques, cette manœuvre médiatique sert un plan de camouflage bien élaboré, dont l’objectif est de dissimuler le soutien militaire que l’Iran fournit à l’armée soudanaise. En présentant ces projets comme des opportunités économiques, cela détourne l’attention du rôle caché de l’Iran dans le conflit en cours, tout en essayant de se présenter comme un allié stratégique du Soudan.

L’Iran et l’utilisation du Soudan comme force cachée dans la région arabe :

L’Iran a toujours cherché à renforcer son influence dans la région arabe à travers des alliances stratégiques avec des pays comme le Soudan. En intervenant dans le conflit actuel au Soudan, l’Iran cherche à consolider son influence et à utiliser le Soudan comme base arrière pour influer sur les pays voisins. En finançant et en armant l’armée soudanaise, l’Iran espère bâtir un allié solide capable de servir ses intérêts dans la région, notamment en prenant le contrôle des corridors maritimes stratégiques. Cette influence pourrait fournir à l’Iran des leviers de pression sur le commerce mondial, étant donné que le Soudan occupe une position stratégique sur la mer Rouge.

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