« Kits de suicide » causent la mort de plus de 100 personnes en deux ans
La famille d’un homme néo-zélandais décédé après avoir acheté une substance létale à l’ancien chef canadien « Kenneth Law » cherche à imposer des restrictions strictes pour empêcher d’autres décès dans le pays.
La coroner néo-zélandaise, Alexandra Cunningham, a publié lundi des conclusions officielles reliant quatre suicides à Law, qui fera face à un procès pour meurtre au Canada l’année prochaine.
Les enquêtes ont révélé que le chef Law, qui vit au Canada, a envoyé environ 1200 colis à plus de 40 pays sur une période de deux ans, et il a été lié à plus de 100 suicides dans des pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, les États-Unis et l’Australie.
La liste des victimes en Nouvelle-Zélande comprenait Leiana Kirk, 21 ans, Crow Grant, 18 ans, Nicholas Heworth, 21 ans, et le coach personnel James Blonket, 40 ans.
La famille de Blonket a exprimé sa tristesse face à la facilité avec laquelle il a obtenu la substance létale. Jack Blonket, le frère de James, a déclaré : « L’importation de ces substances doit être mieux réglementée, et l’accès aux sites qui vendent ces substances doit être beaucoup plus difficile. »
Alexandra Cunningham a indiqué que la police a déterminé que Blonket avait commandé l’élément en ligne deux semaines avant sa mort. Elle a écrit dans son rapport que le suicide de James était soigneusement planifié, car il avait réservé une chambre d’hôtel pour procéder en privé.
Alexandra a expliqué que le Bureau de la classification avait classé huit sujets de discussion des forums associés à Law comme inacceptables, et l’accès à son site a été interdit en Nouvelle-Zélande.
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Kenneth Law a été arrêté en mai 2023 et inculpé au Canada de 14 chefs d’accusation de meurtre et de 14 autres chefs pour avoir fourni une assistance et des conseils au suicide, mais il a nié toutes ces accusations.
D’autres pays ont lancé leurs propres enquêtes après une alerte d’Interpol. Au Royaume-Uni, au moins 272 personnes ont acheté des produits sur les sites de Law et 88 d’entre elles sont décédées, tandis qu’en Italie, sur neuf acheteurs, au moins un est décédé.
