Les Frères musulmans… Plus de 90 ans d’utilisation des fêtes pour propager l’extrémisme
Depuis que Hassan el-Banna a fondé le groupe terroriste des Frères musulmans, les membres du groupe sont sous la loupe de la recherche pour exploiter sur le terrain les conditions difficiles, surtout dans les pays confrontés à des difficultés économiques ou politiques. La plupart d’entre eux cherchent à tirer profit de tout conflit en leur faveur.
À l’occasion des célébrations de l’Aïd, les Frères musulmans cherchent à se répandre dans les couloirs des mosquées pour participer à la prière de l’Aïd en distribuant des cadeaux portant le nom du groupe, voire en cherchant à s’implanter dans les communautés en difficulté.
Les Frères musulmans au Yémen
Au Yémen, le groupe terroriste des Frères musulmans cherche à servir ses propres intérêts sans tenir compte des conditions du peuple, qui souffre des milices houthis. Ainsi, le groupe terroriste est présent dans les mosquées des provinces qu’il contrôle, cherchant à propager de grandes idées sectaires visant à attirer les nouvelles générations qui célèbrent l’Aïd.
Les intérêts du groupe terroriste coïncident avec les souffrances du peuple yéménite en raison de la présence des milices houthis soutenues par l’Iran dans les provinces qu’elles contrôlent, comme la capitale Sanaa, où les membres du groupe distribuent des vêtements de l’Aïd utilisés comme cadeaux pour les enfants et leurs familles.
Les Frères musulmans en Égypte
Comme à l’accoutumée en Égypte à chaque fête, les Frères musulmans tentent d’exploiter l’Aïd pour propager leurs idées toxiques et tentent de manifester devant les mosquées après la prière de l’Aïd, mais ils rencontrent un rejet populaire des citoyens, surtout après les événements du 30 juin où le plan du groupe visant à transformer l’Égypte en milices terroristes a été révélé.
Dans le même temps, le groupe cherche à propager des idées terroristes et des mensonges chargés de rumeurs, en particulier pour les Frères en prison en Égypte, et chaque année, le ministère de l’Intérieur en Égypte dément les rumeurs du groupe.
Les Frères musulmans au Pakistan sous pression policière
Les autorités pakistanaises ont déployé plus de 100 000 policiers et soldats des forces paramilitaires « Rangers » dans les mosquées et les marchés à travers le pays avant l’Aïd al-Fitr, ont déclaré plusieurs responsables. Bien que les attaques soient rares pendant les vacances au Pakistan, les agences de renseignement ont informé le ministère de l’Intérieur de la possibilité que des militants profitent de la foule lors de l’Aïd al-Fitr pour cibler des civils, des bâtiments gouvernementaux et militaires, ainsi que des complexes abritant des forces de police.
Selon Tarek El-Beshbishi, chercheur sur les Frères musulmans, cette organisation terroriste n’est pas différente d’un pays à l’autre, c’est un « système » clair pour le groupe qui ne fait rien d’autre que de servir ses propres intérêts. Ils ne croient pas en l’État mais en eux-mêmes et à leurs propres intérêts, exploitant toujours les célébrations et les fêtes pour propager leurs idées toxiques envers les générations futures dans un processus de « lavage de cerveau » visant à établir de nouvelles bases pour le groupe.
El-Beshbishi a ajouté : depuis leur création en 1928, les Frères musulmans ont fait tout ce qui est dans leur intérêt personnel, allant de la distribution de jouets et de cadeaux à l’exploitation des conditions difficiles des citoyens dans le pays, comme en témoignent les cadeaux qu’ils distribuent dans les zones pauvres, comme de l’huile et du sucre.
D’autre part, selon Samah Eid, chercheur sur les Frères musulmans, cette organisation terroriste a un historique de plus de 90 ans caractérisé par l’exploitation purement opportuniste, une stratégie déployée par les Frères musulmans. Depuis leur création en 1928, le groupe a utilisé des méthodes qui reflètent la laideur de ses objectifs et la fausseté de son approche, y compris l’exploitation des enfants pour atteindre ses objectifs douteux, notamment pendant les célébrations.
Eid a ajouté que avant la mort de son fondateur Hassan el-Banna, les Frères musulmans avaient formé ce qu’on appelait le « Comité des lions » pour attirer les élèves des écoles primaires, ainsi que des comités de jeunes filles pour attirer les étudiantes du même niveau scolaire, afin d’avoir un troupeau d’enfants sans volonté, plus enclins à obéir, et une carte qui pourrait être exploitée dans de nombreuses situations, ce que le groupe montre lors des célébrations, en particulier religieuses.
