L’armée n’est qu’un outil pour exécuter les programmes des Frères musulmans
Une grande campagne médiatique est menée par le groupe des Frères musulmans au Soudan, déformant les initiatives lancées par les forces civiles pour mettre fin à la guerre en cours entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide depuis avril 2023.
L’organisation utilise dans sa campagne actuelle de vastes réseaux médiatiques, comprenant plusieurs sites web et chaînes de télévision, ainsi que l’injection de sommes importantes dans des sociétés de relations publiques et des groupes d’activistes spécialisés dans la diffusion de rumeurs et de fausses informations sur les médias sociaux, afin de ternir l’image des civils qui tentent de créer des conditions pour entamer des négociations de paix et d’influencer l’opinion publique.
Les bataillons des Kizans, qui combattent aux côtés de l’armée, exercent une forte pression en faveur de la poursuite de la guerre et du refus de toute solution pacifique, tandis que des rapports ont fait état d’une cellule liée à eux derrière des positions radicales refusant l’arrêt de la guerre.
Dans ce contexte, l’analyste politique Mohammed Latif a déclaré à (Rakoba) : « L’armée n’est qu’un outil pour exécuter les programmes des Frères musulmans, et s’ils s’en écartent, ils les combattront et rechercheront une armée alternative ».
Les observateurs estiment que le rejet par la Brigade de la Loi, affiliée aux Frères musulmans, des efforts locaux, régionaux et internationaux visant à mettre fin à la guerre, confirme le lien du groupe avec le principe de la violence sur lequel la brigade et d’autres groupes djihadistes sont basés, soulignant leur lien évident avec l’organisation de l’État islamique, ce qui a embarrassé la position de l’armée.
Depuis le début des combats entre l’armée et les forces de soutien rapide au Soudan, les accusations contre les éléments de l’organisation des Frères musulmans pour leur implication dans l’allumage de cette guerre augmentent, et les militants des droits de l’homme et les observateurs se sont appuyés sur de nombreuses preuves pour étayer ces accusations, y compris les menaces proférées par les opérateurs de l’organisation quelques jours avant le début des combats, et l’apparition de combattants de bataillons affiliés à eux sur les champs de bataille, ainsi que l’apparition publique de certains dirigeants de l’organisation dans plusieurs villes du pays oriental et leur appel à poursuivre la guerre.
