Moyen-Orient

‘Reporters Sans Frontières’ accuse Israël de transformer Gaza en un cimetière pour les journalistes… Détails


Mercredi, l’organisation « Reporters Sans Frontières » a accusé Israël de transformer Gaza en un « cimetière pour les journalistes » avec la mort d’environ (10) d’entre eux en l’espace de (3) jours, portant le nombre total de journalistes tués dans le secteur depuis le 7 octobre à (48), mettant en garde contre « l’éradication du journalisme à Gaza ».

Dans un rapport publié mercredi, l’organisation a considéré le dernier week-end comme le plus sanglant pour les journalistes depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, comptabilisant la mort de (10) journalistes palestiniens à Gaza dans la période allant du 18 au 20 novembre, « (3) d’entre eux au moins en exerçant leurs fonctions », portant le nombre total de journalistes tués « dans les frappes israéliennes sur Gaza » à (48).

Jonathan Dagher, le responsable du bureau de « Reporters Sans Frontières » au Moyen-Orient, a accusé les forces israéliennes d’avoir « tué près de (50) journalistes en (45) jours à Gaza, dont (11) journalistes en exerçant leurs fonctions, ce qui constitue l’une des pertes les plus sanglantes de ce siècle (pour le journalisme) », selon (France 24).

Dagher a condamné l’interdiction faite aux journalistes internationaux d’entrer à Gaza, déclarant que les journalistes présents dans le secteur n’ont pas de « refuge sûr ni moyen de s’échapper, et ils sont tués les uns après les autres ».

Il a appelé la communauté internationale à protéger les journalistes à Gaza, mettant en garde contre une « éradication réelle du journalisme dans les territoires palestiniens depuis le 7 octobre ».

Lundi, l’organisation a accusé Israël de travailler progressivement à étouffer les acteurs médiatiques dans la bande de Gaza depuis environ deux semaines, en « tuant des journalistes ou en les blessant, en détruisant des bâtiments médiatiques, en coupant Internet, ou en menaçant la chaîne internationale (Al Jazeera) de censure ».

De son côté, le Comité pour la protection des journalistes a compté jusqu’au 21 novembre la mort d’au moins (53) journalistes et travailleurs des médias depuis le début de la guerre le 7 octobre.

L’organisation non gouvernementale, basée à New York, a déclaré que le « deuxième jour le plus meurtrier pour les décès de journalistes était le 18 novembre, où (5) journalistes ont été tués, et le jour le plus meurtrier de la guerre était son premier jour, le 7 octobre, où (6) journalistes ont été tués. »

Nasser Abu Bakr, le président des journalistes palestiniens, a déclaré lors d’une intervention précédente sur le programme « Forum des médias » sur (France 24) : « Plus de (1000) journalistes et leurs familles dans la bande de Gaza ont été déplacés de leurs foyers ; la grande majorité d’entre eux n’ont plus d’endroit sûr. Certains d’entre eux ont fui vers le sud de la bande de Gaza ou vers les abris de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA), et certains sont également présents dans les cours d’hôpitaux ou dorment sous les arbres ou sous le ciel ; ils sont par centaines.

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