Le ministre yéménite de la Défense accuse la communauté internationale de protéger les Houthis
Alors que la navigation internationale continue d’être prise pour cible par les milices terroristes appuyées par l’Iran, le ministre de la défense du Yémen a accusé le général Mohsen Al-Daeri, la communauté internationale et le bureau de l’Envoyé spécial des Nations Unies, d’inaction face aux milices Houthis et à leurs attaques contre les installations pétrolières et économiques.
Au cours de sa rencontre avec le Conseiller militaire de l’Envoyé général de l’ONU, le général de brigade Anthony Hayward, le Ministre a noté que les pressions internationales s’étaient intensifiées pour arrêter les forces de la Charia sur plusieurs fronts, notamment la libération d’al-Hudaydah et l’application de l’Accord de Stockholm pour des raisons humanitaires.
Al-Daeri a déclaré que si la communauté internationale venait à fermer les yeux sur les milices terroristes Houthis, tout le monde en paierait le prix, appelant à une position internationale ferme pour mettre fin à l’intransigeance des milices afin de restaurer l’État et ses institutions et de rétablir la paix au Yémen.
Le Ministre yéménite de la défense a indiqué que les forces gouvernementales faisaient face à un groupe terroriste qui revendiquait le droit divin de gouverner et qui voulait que le peuple règne en fer et en feu, demandant à la communauté internationale de prendre des mesures sérieuses pour mettre fin à l’intransigeance et aux attaques des milices terroristes houthistes appuyées par l’Iran, afin de restaurer l’État et ses institutions et d’instaurer la paix et la stabilité sur le territoire yéménite.
Selon l’agence officielle de Saba, le conseiller de l’émissaire des Nations Unies, « ils cherchent des solutions pacifiques qui mettent fin à la guerre et instaurent la paix, soulignant la difficulté de leur mission dans un contexte d’intransigeance des milices Houthis ».
Pendant ce temps, les milices Houthis ont bombardé des quartiers résidentiels et des positions de l’armée au nord et à l’ouest de la ville de Taiz.
Une source militaire a déclaré que les milices avaient été visées par des tirs de chars et d’artillerie contre des quartiers résidentiels et des positions des forces gouvernementales aux alentours de la défense, de Jabal Han et de la vallée de Harran, indiquant que les forces armées avaient répondu aux sources de feu des Houthis, sans plus de détails.
Depuis le début de l’année en cours, les milices Houthis ont intensifié leurs attaques contre les civils et les positions des forces armées, malgré les efforts déployés pour relancer l’armistice, qui a pris fin début octobre dernier, et ont attaqué trois ports pétroliers, al-Dabba, al-Nashima et Qena, dans les provinces de Hadramaout et de Shabwah (est).
Les attaques récentes des Houthis contre un certain nombre de ports pétroliers ont entraîné une baisse des salaires des fonctionnaires du pays en raison de l’arrêt des exportations de pétrole, ce qui a aggravé la crise économique du pays, les Houthis maintenant leur approche de l’escalade, dans le but de déstabiliser le gouvernement légitime sans tenir compte de la crise qui frappe la population yéménite, dont une grande partie est en dessous du seuil de pauvreté.
Les Houthis cherchent à déstabiliser la situation dans les zones sous contrôle du gouvernement légitime en prenant pour cible le secteur pétrolier, ce qui confirme leur rejet des tentatives régionales et internationales de rétablir la paix et de réactiver l’armistice.
Les Houthis s’efforcent d’irriter la population des zones qui ont été libérées par la détérioration de la situation économique, où la décision de supprimer les salaires ne fera qu’aggraver la situation.
