Santé

SANTÉ : Ces aliments nous font vivre mieux et plus longtemps


Les femmes ont tendance à vivre plus longtemps que les hommes, mais ont généralement des taux plus élevés de maladie. « Les femmes contractent des maladies moins souvent ou plus tard, elles vivent plus longtemps, mais souvent avec des maladies débilitantes », dit l’auteur principal, le Dr Billy R. Hammond, professeur de psychologie comportementale et de sciences du cerveau à l’UGA.

Ces taux plus élevés de maladies pourraient être réduits grâce à un régime alimentaire mieux adapté aux femmes âgées, c’est-à-dire plus riche en caroténoïdes (igname, chou frisé, épinards, pastèque, poivrons, tomates, oranges et carottes). Pourquoi ces fruits et légumes ? Ils sont particulièrement riches en pigments antioxydants et permettent, entre autres effets bénéfiques, de prévenir les pertes visuelles et cognitives : « parmi tous les cas existants de dégénérescence maculaire et de démence dans le monde, deux tiers sont des femmes… et ces maladies dont les femmes souffrent, souvent depuis des années, sont aussi celles qui se prêtent le mieux à la prévention par le mode de vie ».

Prévenir ces maladies « plus féminines » et liées à l’âge par l’alimentation

Les femmes utilisent les vitamines et les minéraux différemment : cette méta-analyse des données d’études précédentes publiées sur le sujet, décrit plusieurs états dégénératifs, des maladies auto-immunes à la démence qui touchent les femmes à des taux beaucoup plus élevés que les hommes, et donc nécessitent des soins préventifs supplémentaires. Cette vulnérabilité des femmes s’explique principalement par la manière dont elles stockent les vitamines et les minéraux dans leur corps, en particulier par leur taux plus élevé de graisse corporelle qui « absorbe » de nombreuses vitamines et minéraux alimentaires. Cela réduit la disponibilité de ces nutriments pour la rétine et le cerveau, ce qui augmente le risque de troubles dégénératifs pour les femmes.

L’apport alimentaire en caroténoïdes agit comme un antioxydant pour les humains. 2 des caroténoïdes spécifiques, la lutéine et la zéaxanthine, se trouvent dans des tissus spécifiques de l’oeil et du cerveau et ces composés ont déjà montré qu’ils réduisent la dégénérescence du système nerveux central. Bien que les hommes et les femmes consomment à peu près la même quantité de ces caroténoïdes, les besoins des femmes sont beaucoup plus élevés.

Différentes recommandations pour les femmes et pour les hommes : les recommandations nutritionnelles devraient donc être plus ciblées sur les femmes ou les hommes âgés. Il faudrait également améliorer la communication avec les femmes au sujet de ces vulnérabilités qu’elles peuvent et doivent résoudre de façon proactive, en particulier par l’alimentation. Les caroténoïdes sont également disponibles sous forme de supplément, mais les chercheurs recommandent de les prendre par voie alimentaire.

« Ces composants de la nourriture influencent le cerveau, et même la personnalité et même l’estime de soi ! Les gens ne réalisent pas à quel point le régime alimentaire a un effet profond sur les neurotransmetteurs qui façonnent l’humeur, la colère et le bien-être en général. »

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