Yémen : Les rebelles Houthis font obstacle à la trêve
Après des tentatives de médiation à grande échelle, l’ONU a mis en évidence l’échec des négociations entre les parties belligérantes au Yémen sur un cessez-le-feu à l’échelle du pays, après que les parties n’aient pas pu parvenir à un accord avant la date limite et prolonger le cessez-le-feu à l’échelle du pays. Dans une déclaration, l’envoyé de l’ONU au Yémen demande à toutes les parties de s’abstenir de toute provocation alors que les pourparlers se poursuivent, ayant manqué l’échéance du 2 Octobre pour la prolongation de l’accord.
Les Houthis font obstacle à la trêve
La fin de la Trêve internationaliste est entrée en vigueur au début du mois d’avril, ravivant l’espoir d’une plus longue fin des combats, avec l’entrée dans la huitième année de la guerre civile au Yémen. Le conflit dévastateur a débuté en 2014, lorsque des Houthis soutenus par l’Iran ont pris la capitale Sanaa et une grande partie du Nord du Yémen et ont forcé le gouvernement à se déplacer. L’Alliance arabe est intervenue en 2015 pour tenter de rétablir un gouvernement internationalement reconnu au pouvoir et de sauver la population de la plus grande crise humanitaire mondiale, selon la chaîne américaine ABC.
Dans son rapport, le Réseau a ajouté que l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, avait déclaré qu’il « regrettait qu’aucun accord n’ait été conclu aujourd’hui ».
Violation de la trêve
Dans le même ordre d’idées, les observateurs des milices Houthis ont accusé le Yémen d’être responsable de la menace de famine qui pèse sur des millions de personnes, comme l’a affirmé l’agence France-Presse, qui a souligné que des dizaines de milliers de Yéménites avaient besoin de traitements qui n’étaient pas disponibles dans le pays dont l’infrastructure a été détruite. En particulier, plus de 80 % de la population yéménite dépendent entièrement de l’aide, comme l’a confirmé Elisabeth Kendall, experte au Moyen-Orient de l’agence de presse française, qui a qualifié les revendications des Houthis d’irréalistes à ce stade précoce, et qui ont sabodé la trêve des demandes insistantes.
