Yémen : Quand est-ce que les crimes des Houthis s’arrêtent à Ta’izz ? Des experts qui répondent…
Depuis des années, la population de Ta’izz subissent les crimes et les violations des Houthis, dans un silence international injustifié. Les plans des Houthis soutenus par l’Iran menacent la stabilité de la région dans son ensemble et la navigation maritime internationale, mais la communauté internationale continue de prendre position, malgré les crimes les plus abominables commis à maintes reprises et les attaques visant des citoyens yéménites en toute sécurité, en particulier dans la région de Ta’izz.
Violations et crimes
L’organisation SAM pour les droits et libertés, basée à Genève, a signalé que des dizaines de civils avaient été tués et blessés par les milices Houthis dans la ville assiégée de Ta’izz, au Sud-Ouest du Yémen, depuis le début de la trêve au Yémen. L’organisation Al-Haqqiyah a indiqué que, depuis le début de l’armistice sous les auspices de l’ONU, le 2 Avril dernier, elle avait « recensé 80 violations des droits de l’homme commises par le groupe des Houthis contre des civils dans la province de Ta’izz », mettant en garde contre le risque d’une trêve humanitaire au Yémen. 9 cas, dont 28 enfants et 8 femmes, victimes de tirs d’artillerie, d’avions à pied et de snipers, ainsi que de mines et de DDR posés par les Houthis dans diverses régions du Yémen, notant que la plupart des victimes ont été tuées par les combattants les Houthis à l’encontre de civils dans la ville de Ta’izz. Le rapport, qui traitait des « défis de la trêve au Yémen et des raisons pour lesquelles il n’a pas réussi à débloquer le siège de Ta’izz », faisait état de 6 maisons endommagées par le bombardement de quartiers résidentiels de Houthis par des obus de mortier et des antiaériens.
Silence international
Waddah Ben Attia, l’analyste politique yéménite, a quant à lui confirmé que les violations et les crimes des Houthis n’ont pas cessé dans de nombreuses régions du Yémen, révélant ainsi de nombreux faits absents des crimes commis par les milices terroristes visant les citoyens, la stabilité du Yémen et un silence international considérable sur ces crimes et ces violations.
L’analyste politique yéménite a ajouté que les milices terroristes Houthis visaient les enfants et les femmes afin de prendre le contrôle des différentes régions, y compris dans le sud, afin de réaliser et de mettre en œuvre les plans absurdes qu’elle s’était fixés. Il a souligné que le peuple yéménite éliminerait les milices Houthis au Yémen et dans la région, soulignant la nécessité d’une insurrection de la communauté internationale et d’un appui aux civils pour les libérer de l’emprise des Houthis.
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Ignorer les rapports de droits
Dans le même ordre d’idées, le juriste yéménite Ahmed Jabbari explique que de nombreux rapports arabes et internationaux condamnent et révèlent les crimes des Houthis au Yémen, faisant remarquer qu’ils n’ont pas adopté de position internationale à l’égard de ce groupe terroriste et de ses actes au Yémen et dans la région, qui visent à la sécurité et à la stabilité du Yémen.
Les droits des Yéménites ont ajouté qu’une position internationale sérieuse était nécessaire pour mettre un terme aux violations visant la stabilité et l’unité du Yémen. En outre, ces crimes visaient la sécurité des civils pris pour cible par le groupe terroriste au Yémen sous les auspices de l’Iran. Une trêve humanitaire est entrée en vigueur le 2 avril dernier et a été renouvelée deux fois durant deux mois. Le gouvernement reconnu et l’Alliance arabe ont mis en œuvre leurs dispositions, y compris la décision de cessez-le-feu et les opérations militaires, tandis que les milices Houthis s’abstiennent de respecter leurs engagements, y compris l’ouverture de routes à la ville de Ta’izz.