Liban – La disparition du Hezbollah et la poursuite des crises
Les crises se succèdent au Liban, en particulier à cause de l’instabilité politique et des catastrophes économiques sans précédent, notamment à la suite des événements survenus au Liban ces dernières heures, où des déposants en colère des banques libanaises, frustrés par l’effondrement financier qui s’aggrave sans solution imminente, ont à nouveau peur de la précarité des conditions de sécurité au Liban, qui connaît depuis plus de deux ans la pire crise économique de son histoire. Cette crise a conduit à l’effondrement record de la monnaie locale face au dollar, à l’apparition de plusieurs crises à la tête desquelles le Hezbollah a gagné de l’influence, et aux tensions et aux menaces qui pèsent sur l’ensemble de la région.
Fermeture des banques
La lutte pour la force politique au Liban a exacerbé les crises économiques, forçant le Liban à entrer dans un tunnel sombre en raison de la situation gouvernementale, de l’élection d’un président de la République, de la délimitation de la frontière maritime avec l’entité israélienne, des comptes internes de tous les dirigeants politiques du pays et du conflit stratégique au Moyen-Orient. Après avoir vu la crise libanaise se profiler à l’horizon, l’Assemblée des banques libanaises a décidé de fermer toutes les banques du pays pendant trois jours à partir de lundi prochain, dans un contexte de sécurité, face à la multiplication des attaques de déposants cherchant à récupérer leurs économies, dans un pays déchiré par une crise économique et politique sans précédent.
Combler le vide constitutionnel
De son côté, Dr Mohammed Al-Raz, analyste politique libanais, a déclaré que la situation politique et économique du Liban est très difficile, notamment à cause des entrées massives de capitaux par les déposants et du monopole du carburant exercé par certains négociants libanais qui contrôlent les conditions intérieures du pays.
L’analyste politique libanais a ajouté que plusieurs scénarios risqueraient d’aggraver considérablement la crise : l’absence de nouveau gouvernement, un vide présidentiel, un Liban en déliquescence et un taux de change du dollar de 50 000 lires; Il faut combler le vide constitutionnel par un consensus, l’élection d’un président à la nouvelle étape et la formation d’un gouvernement compétent, capable de résoudre les problèmes et les crises économiques qui secouent actuellement le Liban. L’analyste politique libanais a critiqué la disparition du Hezbollah au moment des crises qui secouent le pays et ne s’est montré que lorsque ses intérêts l’ont montré. Il a souligné que toutes ses actions ont plongé le Liban dans des crises importantes au cours de la dernière période, en particulier en raison des tensions dans ses relations avec les autres pays de la région.