6 mois de guerre… Comment la situation au Soudan a-t-elle été affectée ?
Après 6 mois de guerre au Soudan, plus de 6 millions de Soudanais ont été déplacés et contraints de quitter leurs foyers en raison de la cupidité des Frères musulmans et de leur contrôle sur l’armée et les Forces de soutien rapide à travers des calculs soudanais. Après 6 mois de guerre au Soudan, plus de 6 millions de Soudanais ont été déplacés et contraints de quitter leurs foyers en raison de la cupidité des Frères musulmans et de leur contrôle sur l’armée et les Forces de soutien rapide à travers des calculs soudanais.
La résurgence des Frères musulmans soudanais n’est ni nouvelle ni surprenante. Cette étape a été précédée de tentatives antérieures en avril, impliquant des actes de sabotage et de pillage à grande échelle des domiciles des citoyens, des sièges d’entreprises et des usines.
Lorsque les sbires du régime renversé du président Omar al-Bachir ont échoué à atteindre leur objectif, certains leaders dans les États ont incité à la lutte et à la guerre, exploitant de manière ignoble la crise, provoquant une colère et un mécontentement généralisés.
Beaucoup craignent que les dirigeants fugitifs des Frères musulmans, que les Soudanais appellent « al-Kaizan », exploitent la situation actuelle désastreuse, attisent davantage le conflit entre l’armée et les Forces de soutien rapide, commettent des assassinats et préparent le terrain pour leur retour au pouvoir une fois de plus.
Le déplacement et l’exode du peuple soudanais après 6 mois de guerre au Soudan constituent une catastrophe humanitaire massive qui nécessite une intervention internationale urgente et un soutien. Les rapports indiquent que la cupidité des Frères musulmans et leur contrôle sur l’armée et Hemeti sont les principales raisons de cette catastrophe humanitaire.
Déplacement et exode du peuple Soudanais
Au bout de six mois de guerre, près de 6 millions de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile. Il y a environ 4,5 millions de personnes déplacées à l’intérieur du Soudan, dont environ 105 000 femmes enceintes actuellement. Plus de 1,2 million de personnes ont cherché refuge face au conflit en cours dans des pays voisins tels que la République centrafricaine, le Tchad, l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan du Sud. Près de neuf personnes déplacées sur dix sont des femmes et des enfants.
Exploitation et violence sexuelle
Les femmes et les filles ont été laissées pour compte dans leur lutte pour accéder à des services de santé reproductive et à une protection vitale. Environ 80 % des hôpitaux dans les zones touchées par le conflit sont hors service. Dans les régions de Khartoum, de Darfour et de Kordofan, moins d’un tiers des installations de santé fonctionnent à pleine capacité. Tous les États du Soudan signalent une grave pénurie de médicaments et de fournitures, y compris les médicaments essentiels pour la santé maternelle. Dans les pays voisins, l’infrastructure et les services de base sont médiocres, et l’afflux de personnes à la recherche d’un abri est épuisant.
La violence sexuelle et la violence basée sur le genre ont eu un impact sévère sur les femmes et les filles, où l’accès aux services de protection et de soutien au Soudan et à travers les frontières les a exposées à un danger considérable. Les risques d’exploitation et d’agression sexuelle ont augmenté pour les femmes et les enfants vivant dans des abris temporaires ou des sites de déplacement surpeuplés
Le Fonds des Nations Unies pour la population coordonne les efforts avec les gouvernements nationaux, les gouvernements d’État et les partenaires humanitaires pour renforcer le soutien et les services nécessaires en matière de santé reproductive, prévenir et répondre à la violence basée sur le genre dans les régions du Soudan où il y a un grand nombre de déplacés internes, ainsi que dans les sites d’accueil/déplacement dans les pays voisins. Cela comprend le déploiement de sages-femmes, d’équipes mobiles et de fournitures pour renforcer les capacités en matière de santé maternelle et de soins obstétricaux d’urgence, ainsi que la gestion clinique du viol pour répondre aux besoins en matière de santé et de protection des femmes et des filles déplacées.