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Yémen : Les milices Houthis continuent de planter des mines et de dissimuler leurs cartes


L’ambassade américaine au Yémen a invité les putschistes Houthis à remettre des cartes des mines, dans un tweet de mardi, en exprimant leur tristesse envers les Yéménites qui ont été tués et blessés. Cet appel constitue un acte d’accusation direct à l’encontre des séparatistes pour avoir posé des mines au Yémen.

En outre, dans le cadre du projet saoudien de déminage du territoire yéménite, plus de 3 300 mines et projectiles non explosés ont été déclarés dans plusieurs provinces du Yémen en mars dernier, un mois après avoir annoncé le déminage de 4 811 mines en février dernier.

D’après les déclarations faites dans la presse par le Directeur général du projet, Ousama Al-Gosaibi, qui a rapporté que les équipes du projet avaient enlevé 137 560 mines antichars et 6 086 mines antipersonnel, le nombre de mines posées par le projet MASAM entre la mi-2018 et la fin mars 2018 était de 392 2 218.

Selon Kobe; À ce jour, les équipes du génie du projet MASAM ont pu décontaminer 45 367 536 mètres carrés du territoire yéménite, qui était jonché de mines et de DDR posées par les milices houthistes, ainsi que d’autres restes de munitions et de munitions non explosées.

Le rapport du Yémen indique également que, entre le début du mois de janvier de l’année dernière et la fin du mois de février, 1 022 civils ont été tués ou blessés par des explosions de mines posées par des milices houthistes et des restes explosifs de guerre; 388 enfants, 96 femmes et 100 personnes âgées sont morts, dont 386 civils, dont 128 enfants, 25 femmes et 38 personnes âgées.

Le rapport publié par 13 organisations locales, intitulé « Yémen… mines et paix », accuse les milices Houthis de fermer les routes qui n’ont pas été touchées par les affrontements militaires avec des mines afin de limiter la circulation des civils, de les forcer à marcher sur les routes qu’elles contrôlent et de leur imposer des postes de contrôle, qui, selon le rapport, sont tout aussi dangereux que les mines en raison des violations dont sont victimes les civils.

Le rapport a souligné que le nombre de victimes civiles parmi les personnes tuées ou blessées par des mines posées par les milices Houthis dans des zones vitales et peuplées au hasard, dans l’intention de tuer délibérément avec préméditation et indépendamment de l’identité et du type des victimes, a considérablement augmenté et qualifie ces pratiques de « crimes de guerre immoraux, qui reflètent la situation de malformation intellectuelle et mentale de ceux qui les commettent ».

Le rapport a indiqué que les milices Houthis ont utilisé des mines, entre autres, pour assiéger et restreindre la circulation des populations civiles et des personnes déplacées; Il a démoli et fait exploser des ponts, détruit des routes dans plusieurs provinces où il est arrivé et, lorsqu’il a dû se retirer, a dû creuser des ponts et des traversées de silos.

Il est indiqué dans le rapport que les milices Houthis rejettent les efforts de déminage des équipes spécialisées et les empêchent d’inspecter et de déminer la plupart des routes encore fermées par les embuscades, les pièges et les pièges de mines qu’elles ont laissés avant de se retirer, qui continuent de tuer les civils et les conducteurs qui les transitent.

La Mission des Nations Unies pour l’observation du cessez-le-feu dans le gouvernorat d’Al-Hudaydah, sur la côte occidentale du pays, a indiqué, dans une déclaration publiée à la fin du mois de février, que le nombre de civils victimes d’explosions de mines terrestres avait augmenté de 160 % par rapport à ce qui avait été enregistré il y a un an; 289 victimes ont été enregistrées l’année dernière contre 111 l’année précédente.

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