Moyen-Orient

Yémen : Les Frères musulmans jouent à nouveau la carte de la victime


Malgré leurs nombreux crimes, violations et efforts malveillants pour semer la discorde et le chaos, les Frères musulmans au Yémen tentent de se présenter comme des victimes, essayant de promouvoir à travers leurs plateformes médiatiques que leurs droits sont bafoués et qu’ils subissent des pressions.

Le Parti de la (Réforme), le bras des Frères musulmans dans la région côtière du Hadramaout au Yémen, a appelé le gouverneur, Mubkhout bin Madi, à intervenir, prétendant que les agences de sécurité l’avaient empêché d’organiser un atelier juridique dans la ville d’Al-Mukalla.

Selon le parti, l’événement qu’ils avaient l’intention d’organiser coïncidait avec leur célébration du 33e anniversaire de sa fondation le 13 septembre 1990.

Dans une déclaration publiée sur son site web, le parti a affirmé que la direction de la sécurité de la province avait donné des instructions au Département de l’Enquête Criminelle pour empêcher la tenue d’un atelier, auquel devaient assister un certain nombre de juges, de membres du parquet, de responsables d’organismes gouvernementaux liés à la même question, de dirigeants d’organisations de la société civile, d’un responsable des droits de l’homme, de quelques avocats et de militants des droits de l’homme.

La déclaration a souligné que cette interdiction « viole la constitution et les lois régissant le travail des partis politiques et les libertés publiques« , notant que « ce comportement irresponsable de la direction de la sécurité de la province expose la direction de cet organe à des poursuites judiciaires. »

Il convient de noter que le Parti de la (Réforme) est confronté à un rejet important à Hadramaout et à la colère du public en raison des crimes qu’il a commis contre la population de la province.

L’une des violations récentes a eu lieu en juin, lorsque des individus armés appartenant au Parti National de Rassemblement pour la Réforme ont tenté d’empêcher la tenue d’un événement populaire appelé par le Conseil de Transition du Sud pour commémorer la Journée de la Terre du Sud. Ils ont ouvert le feu sur les participants aux rassemblements.

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