Yémen – La communauté internationale accuse les rebelles Houthis de crimes de guerre
Il semble que le siège international contre la milice des Houthis soutenue par l’Iran va s’intensifier dans la période à venir, après que plusieurs familles de détenus eurent demandé à ce que des poursuites soient engagées contre la milice et que des enquêtes soient menées sur la torture des détenus.
Les observateurs pensent qu’une telle démarche ouvrirait la porte de l’enfer aux milices terroristes, puisque leurs dirigeants seraient jugés pour crimes de guerre, poursuivis au niveau international et sévèrement punis au niveau international.
Familles des détenus
La famille de l’ancien détenu Luc Simmons dans les prisons de Houthis a déclaré : Elle fera pression pour une enquête britannique sur la raison pour laquelle il est resté en prison au Yémen pendant cinq ans, sur fond d’allégations d’espionnage fabriquées, avant de conclure tout accord de rapatriement.
Selon le journal « The National », la famille Simmons demande au Royaume-Uni d’enquêter sur la torture qui lui a été infligée pendant cinq ans.
Simmons, 30 ans, a été libéré de prison le week-end et a rencontré sa famille à Cardiff Wells, mercredi après que des responsables Houthis aient accepté la libération de 12 prisonniers étrangers à l’issue de pourparlers avec l’Arabie Saoudite et Oman.
Des sources proches de Simmons affirment que les détails de l’accord restent peu clairs, mais ils sont fâchés que sa libération ait pris si longtemps.
Ils disent : Le gouvernement britannique a échoué à exercer une pression suffisante sur le régime des Houthis par l’intermédiaire d’alliés régionaux pour assurer sa libération.
La Colère des Houthis
Le grand-père de l’ancien détenu qui a conduit la campagne pour sa libération, Robert Cammings, a déclaré : « Nous voulons une sorte d’enquête. Ce jeune homme est en enfer depuis cinq ans, et il n’en a pas besoin ».
Selon des sources diplomatiques, la Commission parlementaire de sélection pour les Affaires étrangères du Royaume-Uni avait ouvert une enquête sur la prise d’otages des Houthis, mais Brennan pense que les erreurs commises dans l’affaire de son petit-fils nécessiteraient une enquête indépendante.
Les responsables Houthis avaient promis au Royaume-Uni de le relâcher dans une déclaration collective en 2020, mais les discussions ont finalement échoué.
Deux Américains furent expulsés du pays, mais M. Simmons resta en prison encore 18 mois, où il fut battu et maltraité.
Simmons avait tenté de partir après le déclenchement de la guerre et avant son arrestation en 2017, alors qu’il se rendait à Djibouti, il est retourné au Yémen, faute de documents de voyage pour sa femme.
Le couple et son fils de 5 ans, né peu avant l’arrestation de M. Simmons, furent transférés à Mascate, Amman, dimanche avant de se rendre au Royaume-Uni après un examen médical.
Mouvement britannique
Le Ministère britannique des affaires étrangères a déclaré : il a toujours soulevé la question à un niveau élevé au sein du régime des Houthis et a travaillé « intensément » pour obtenir la libération des détenus.
Après la libération de Simmons, la Secrétaire d’État Liz Truss a déclaré : « Je rends hommage à nos distingués collaborateurs pour le travail ardu qu’ils ont accompli en rentrant Luc chez lui ».