Yémen : Des appels à la cessation du terrorisme des Houthis ; Les condamnations ne suffisent pas
Le Yémen ne se trouve pas un jour sans qu’un nouveau crime de Houthis ne soit commis. Les milices houthistes continuent de commettre des actes terroristes et subversifs qui visent la sécurité et la stabilité du Yémen, alors que le Yémen demande officiellement à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités en vertu du droit international et des instruments internationaux pour mettre fin au terrorisme de la communauté des Houthis en général, et de sauver Taiz du siège en particulier.
Violence des Houthis
Selon un communiqué de l’agence de presse Saba, les Houthis ont lancé une attaque violente contre la zone d’Al Dabab à l’Ouest de la ville de Ta’izz jusqu’à l’aube du lundi, dans le but de prendre le contrôle de cette zone pour couper l’unique artère qui relie la ville de Ta’izz à la province d’Aden. Le Gouvernement yéménite a déclaré qu’il ne permettrait pas aux Houthis de poursuivre leurs violations, leur sabotage et leur exploitation de l’armistice, et de tirer parti de l’engagement du Gouvernement à mettre en œuvre les clauses d’armistice pour atteindre des objectifs militaires et politiques au détriment des options des aspirations des Yéménites à la paix et à la stabilité.
Organisations de droits
Par ailleurs, lundi dernier, 16 organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme, ont appelé les milices des Houthis à l’ouverture immédiate de routes vitales à Ta’izz, au Sud-Ouest du Yémen, afin d’empêcher que la grave crise humanitaire ne se détériore davantage. Les organisations internationales ont déclaré que les Houthis devraient ouvrir immédiatement des routes vitales à Ta’izz et aux alentours. Le rétablissement de la liberté de circulation de tous les civils, afin d’empêcher que ne s’aggrave encore la crise humanitaire déjà grave de Ta’izz, a clairement indiqué que depuis 2015, la milice des Houthis avait fermé les principales routes de Ta’izz, ce qui limitait considérablement la liberté de circulation des civils. Les organisations ont souligné que les Houthis devaient garantir la liberté de circulation de tous les agents humanitaires et faciliter l’acheminement de vivres, de fournitures médicales et d’autres matériels et services essentiels aux civils de la ville et dans toute la province.
Une condamnation ne suffit pas
De son côté, Ahmad Jebbari, analyste et juriste yéménite, considère que les Houthis poursuivent leurs crimes et leurs violations dans un contexte où tout le monde entend et voit les États européens et leurs organisations, et qu’ils n’ont pas pris de mesures ou de sanctions fermes pour mettre fin à ces crimes. Ce qui se passe, c’est seulement des déclarations de condamnation et de condamnation, soulignant la nécessité d’une action sérieuse et immédiate contre tous les Houthis et de l’arrêt immédiat de leur soutien de l’Iran, parce que le plan iranien vise à détruire le Yémen et toute la région et à obtenir leurs richesses pour servir leurs desseins terroristes qui n’ont pas cessé au Yémen.
L’analyste politique et des droits yéménites a ajouté que les déclarations de condamnation n’étaient pas suffisantes pour que la communauté internationale agisse. Les Houthis doivent être sévèrement punis et inclus dans les groupes et organisations extrémistes et terroristes. L’Iran doit faire pression pour qu’il cesse de soutenir et de financer les milices armées au Yémen.