Yémen – Débat sur le lancement du plan d’urgence pour la bombe environnementale Safer
le Gouvernement yéménite a discuté avec l’ONU de l’introduction du matériel de déchargement du pétrolier Safer dans sa première phase, afin d’éviter au Yémen et aux pays riverains de la mer Rouge une catastrophe écologique majeure, en même temps qu’augmentait le risque de fuite de pétrole.
Cette rencontre a eu lieu lors d’une réunion entre le Vice-Ministre de la planification et de la coopération internationale, Nazar Basuhaib, dans la capitale provisoire d’Aden, et le Représentant résident adjoint du PNUD au Yémen, Nahed Hussain.
L’objectif de cette réunion était d’examiner l’introduction du matériel nécessaire pour lancer la première phase du plan d’urgence des Nations Unies pour la mise en place du réservoir flottant de pétrole Safer, dont le coût s’élève à environ 80 millions de dollars, avec l’appui régional et international de l’agence officielle SABA.
Avec l’accord du Gouvernement, l’introduction du matériel, qui permet d’éviter une catastrophe écologique et humanitaire au Yémen, dans le territoire et sur la Ligne de navigation internationale, a permis de lancer la première phase du plan de l’ONU, qui consiste à traiter techniquement avec le réservoir de pétrole brut de Safer, situé dans le port de Ras Aïssa, dans la province d’al-Hudaydah, dans la mer Rouge, en déchargeant et en déplaçant la cargaison de pétrole brut du navire.
Le transporteur Safer est une unité flottante de stockage et de déchargement qui est gardée au large des côtes occidentales du Yémen, à 60 kilomètres au Nord du port d’al-Hudaydah et qui est utilisée pour stocker et exporter du pétrole en provenance des champs pétrolifères de la province de Marib.
Étant donné que le navire n’a pas subi d’entretien depuis 2015, le pétrole brut à bord (1 148 millions de barils) et l’augmentation des gaz constituent une menace sérieuse pour la région. L’ONU affirme qu’il s’agit d’une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment.
