Violations des milices de Tripoli…Un cri des droits de l’homme qui cherche à répondre aux priorités
Un cri de droits humains s’élève contre l’héritage horrible des milices qui ont investi dans le chaos qui prévaut en Libye et commis des violations horribles contre la population, sans responsabilité légale.
Des crimes horribles qui comprenaient toutes sortes d’attaques, de l’enlèvement sur la base de l’identité à la détention de prisonniers d’opinion, la terreur des citoyens et l’insécurité fait remarquable, leurs auteurs sont restés loin de rendre des comptes, utilisant le gouvernement de «réconciliation» inconstitutionnel comme une couverture pour eux.
La Commission nationale des droits de l’homme en Libye, la nouvelle autorité a mis en garde contre ces violations, l’appelant à travailler sur le dossier des droits de l’homme, de la justice et de la réconciliation nationale, qu’elle considérait comme les dossiers les plus importants présentés parmi les priorités de la nouvelle phase.
Le chef du comité, Ahmed Abdel Hakim Hamzah, a déclaré dans un communiqué vu par Al-Ain Al-Akhbariya, que l’une des priorités les plus importantes au stade actuel est de traiter globalement la question des personnes déplacées et déplacées à l’intérieur du pays, en garantissant le droit de retour en toute sécurité et de réparation, et le traitement du dossier des prisonniers d’opinion, des détenus et des prisonniers sur la base de leur identité.
Hamzah a appelé à traiter le dossier des droits de l’homme et à établir l’état de droit, en alignant les politiques gouvernementales sur les normes des droits de l’homme, et en renforçant la garantie, la préservation et la protection des droits et libertés fondamentaux, à travers les décisions et politiques gouvernementales que le gouvernement entend adopter.
Prisons de Tripoli
Le dossier des prisons et des centres de détention provisoire n’est pas loin de l’appel de la Commission nationale des droits de l’homme, qui réclame l’élaboration d’une stratégie nationale de réforme des établissements pénitentiaires et de réadaptation, conformément aux stipulations de la loi n ° 5 du 2005, et conformément aux normes et pactes internationaux pertinents, à condition qu’il soit placé au premier plan des priorités du ministère de la Justice dans ses tâches à venir.
L’organisation des droits de l’homme a souligné le chaos sécuritaire à Tripoli, considérant que la nouvelle autorité doit réformer le secteur de la sécurité conformément aux normes des droits de l’homme, et d’une manière qui contribue à la réalisation de l’état de droit, en restaurant la discipline et le professionnalisme dans les structures, les unités et les agences du ministère de l’Intérieur.
Elle a souligné la nécessité de lancer un projet de réparation et d’indemnisation pour les personnes touchées, en particulier pour les personnes déplacées et déplacées des régions sud et sud-ouest de Tripoli et de la région ouest, et d’initier des réunions et des réunions sociales avec toutes les municipalités, les composantes sociales, les anciens et les conseils, de réconciliation nationale, pour préparer et organiser un forum national de réconciliation, qui se tiendra dans la ville de Ghadames en raison de son symbolisme national pour tout le peuple libyen.
Crimes d’enlèvement
Récemment, des enlèvements sur la base de l’identité et de l’appartenance politique se sont répandus dans les banlieues et les villes de Tripoli, y compris le cri de colère que le président du conseil de direction de la municipalité de Sabratha, Ramzi Masoud, a lancé il y a quelques jours, contre les milices qui a pris le contrôle des capacités de la ville et a semé la terreur parmi les coffres-forts, révélant les violations continues des milices, dont la plus récente était l’enlèvement de deux Libyens, à savoir Muhammad Miftah Muhammad Abu Sabie, et Mustafa Miftah Muhammad Abu Subay, par un des miliciens qui ont fait irruption chez eux et les ont emmenés vers une destination inconnue.
Il a souligné qu’ à ce jour, mnicipalité souffre du contrôle des milices armées sur les capacités de la ville et de la propagation de la terreur dans les âmes du coffre-fort, l’injustice ayant dépassé son étendue et atteint sa fin, accusant la responsabilité de ces actes criminels aux ministères de l’Intérieur et de la défense du gouvernement de Fayez al-Sarraj.
Cependant, les milices contrôlant la ville ont exercé des représailles contre le Président du Conseil directeur et ont forcé les membres du Conseil à publier une déclaration ultérieure, dans laquelle ils ont refusé la confiance du responsable qui a exprimé sa colère face aux violations persistantes des citoyens.
En 2020, des milliers de familles libyennes ont été contraintes de quitter leurs maisons dans les villes côtières de Sabratha, Surman et Ajilat, à l’ouest de Tripoli, après une attaque de mercenaires syriens soutenus par des drones turcs.
Les milices ont commis un certain nombre de crimes, notamment la prise d’assaut de prisons contenant des membres et des dirigeants de l’Etat islamique, leur libération, la destruction de villes et l’incendie de leurs institutions.
Le mois dernier, des milices armées appartenant au Ministère de l’intérieur du Gouvernement illégal d’accord national ont exhumé des sanctuaires et détruit des monuments historiques dans la ville de Sorman, située à 60 kilomètres à l’ouest de Tripoli.