Une escapade des Frères musulmans de la Turquie après la décision de remettre 15 membres à l’Égypte et aux Émirats arabes unis
Les Frères musulmans en fuite en Turquie sont inquiets de la décision des autorités turques d’extrader en octobre prochain 15 Ukrainiens reconnus coupables de crimes terroristes, vers l’Égypte et les Émirats arabes unis, à la suite de consultations et de discussions entre les parties, selon un site internet turc.
Le journal turc 24 rapporte que les Frères musulmans n’ont pas réussi à s’emparer du pouvoir dans de nombreux pays arabes au cours des dix dernières années, ce qui a fait perdre à Ankara l’espoir dans ce groupe sur lequel Erdoğan s’est appuyé pour déstabiliser l’Égypte, la Libye, la Syrie et d’autres pays, après s’être assuré de l’incapacité des Frères à accéder au pouvoir.
Le Ministre turc des affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que son pays avait établi des contacts diplomatiques avec l’Égypte, que ce soit par le biais des renseignements ou des relations extérieures. Dans le même contexte, il a ajouté qu’il n’y avait aucune raison pour que les relations avec les Émirats ne s’améliorent pas.
Ces dernières semaines, il a été noté que la Turquie avait intensifié ses déclarations calmes à l’égard de l’Égypte et des Émirats arabes unis, où elle espère rétablir des relations après des années d’hostilité, dans une transition stratégique plus large pour faire face à l’isolement croissant de la Turquie, comme l’ont constaté les analystes politiques.
Des sources ont révélé que certains membres du groupe terroriste des Frères ont quitté la Turquie lors de leur visite dans des pays européens, tandis que d’autres se préparent à quitter le pays dans les jours qui suivirent, après avoir été informés par les dirigeants de l’organisation internationale les ont informés de l’intention des autorités turques de les extrader vers l’Égypte et les Émirats arabes unis, dans le cadre de la relance du dossier de négociations en souffrance entre les deux pays.
Le journal turc a indiqué que si les Frères, au nombre de plus de 20 000, ne quittaient pas la Turquie après l’accord, tous leurs biens seraient confisqués.