Tribunal yéménite poursuit 10 leaders des Frères musulmans… Détails
Des dirigeants de la milice des Frères musulmans à Taëz sont confrontés à des accusations liées au terrorisme pour avoir exercé des pressions sur un juge du tribunal occidental de la province afin de modifier un jugement qu’il avait rendu de « dédommagement » à une peine de mort et ses annexes, ce qui s’est produit en septembre dernier.
Le bureau de poursuites criminelles spécialisé dans la capitale Aden a porté des accusations contre le gouverneur militaire et conseiller de l’axe de Taëz, Abdo Farhan Al-Sharabi (Salem), et Shouqi Saeed Al-Makhlafi, frère du leader des Frères musulmans en fuite en Turquie, Hamoud Al-Makhlafi, ainsi que huit autres personnes affiliées à la milice des Frères sous l’axe de Taëz. Ils ont été inclus dans la décision d’inculpation dans le même incident et ses annexes, notamment Mohammed Hamoud Al-Tubba, Feras Mohammed Abdullah Al-Hamidi, Mohannad Ali Bin Ali Rashed, Mohammed Yahya Al-Dhalei, Aref Ghalib Saeed Al-Khazraji, Omar Adel Abdul Rahman Al-Ashbat, et Abdul Ghani Mohammed Abdul Rahman Al-Samakri, comme rapporté par le site Al-Montasaf.
Le procureur a accusé les dix personnes d’avoir commis des infractions criminelles, notamment des accusations de meurtre, de tentative de meurtre, de blessure de civils, de terrorisation du juge Mahmoud Abdullah Al-Sabri, d’ingérence dans les affaires judiciaires, d’enlèvement d’un suspect sous la garde du parquet dans un hôpital, de siège et d’assaut de l’hôpital de la Révolution à Taëz, et d’empêchement du traitement des blessés.
Le tribunal pénal a demandé le jugement des accusés par contumace, car ils sont en fuite et a ordonné de les condamner selon les peines prescrites par la loi et la charia.
Le bureau de poursuites criminelles spécialisé à Aden a émis des mandats d’arrêt coercitifs contre eux, leur interdisant de voyager et ordonnant à tous les ports du pays, terrestres, maritimes et aériens, de les arrêter et d’empêcher toute personne de quitter le pays.