Trêve à Gaza : Trump prévoit un accord imminent, le Hamas réagit

Le président américain Donald Trump a déclaré, tôt lundi, qu’il pensait pouvoir parvenir à un accord concernant la situation dans la bande de Gaza « très prochainement ».
La veille, dimanche, Trump avait adressé un « dernier avertissement » au mouvement Hamas, insistant sur la nécessité pour ce dernier d’accepter un accord portant sur la libération des otages israéliens.
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Dans une publication sur sa plateforme Truth Social, Trump a affirmé : « Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas de les accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences d’un refus ».
De son côté, le Hamas a indiqué dans un communiqué, dimanche, être « immédiatement prêt » à s’engager dans des négociations après avoir reçu une nouvelle proposition de Washington. Le mouvement a précisé avoir « reçu, par l’intermédiaire de médiateurs, certaines idées transmises par la partie américaine afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu ». Il a ajouté accueillir favorablement « toute initiative susceptible de contribuer aux efforts visant à mettre fin à l’agression contre notre peuple ».
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Le Hamas a en outre confirmé sa disponibilité à « s’asseoir immédiatement à la table des négociations pour discuter de la libération de tous les prisonniers, en contrepartie d’une déclaration claire de fin de la guerre, d’un retrait total du territoire et de la mise en place d’un comité de Palestiniens indépendants pour administrer la bande de Gaza ».
Ce nouvel avertissement de Trump intervient quelques mois après un message similaire adressé en mars, à la suite de sa rencontre avec huit otages libérés de Gaza. Ses propos de dimanche faisaient également suite à ses déclarations selon lesquelles un plus grand nombre d’otages que prévu pourrait avoir péri. Il a ajouté que les États-Unis étaient engagés dans des « négociations approfondies » avec le Hamas, alors qu’Israël lançait une nouvelle offensive sur la ville de Gaza, suscitant l’inquiétude des familles des captifs quant à leur sort.
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Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a confirmé dimanche que son armée « intensifie » son offensive dans la ville de Gaza et ses environs, après la décision de son gouvernement de prendre le contrôle de la principale agglomération de l’enclave palestinienne dévastée.
Bien qu’Israël n’ait pas officiellement annoncé une offensive d’envergure visant à s’emparer de la ville, Gaza connaît depuis plusieurs semaines une intensification des bombardements et des opérations militaires. L’armée a commencé à émettre des avertissements pour l’évacuation de certains immeubles de grande hauteur, accusant le Hamas de les utiliser à des fins militaires.
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La guerre a éclaté à la suite d’une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a fait 1 219 morts, pour la plupart des civils, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse à partir de données officielles israéliennes. Parmi les 251 personnes enlevées lors de cette attaque, 47 sont toujours détenues dans la bande de Gaza, dont 25 ont trouvé la mort, selon l’armée israélienne.
Les frappes et opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont causé la mort d’au moins 64 455 personnes, majoritairement des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé dirigé par le Hamas.