Trêve à Gaza : Des négociations « vides » entre les États-Unis et « Hamas »

Dans un contexte politique tendu, de nouvelles négociations ont eu lieu entre Washington et le mouvement « Hamas », mais cette fois-ci, elles semblent vides de tout progrès tangible.

Alors que les États-Unis cherchent à obtenir un accord rapide pour mettre fin à la crise des otages, le Hamas insiste pour poursuivre l’accord précédent, qui inclut une phase deux comprenant un retrait israélien de la bande de Gaza.

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Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt, le représentant spécial des États-Unis pour les otages, Adam Bohler, a récemment rencontré un représentant du Hamas à Doha « pour discuter de la libération des otages ».

Elle a ajouté que Bohler « a l’autorité de parler à toute personne » et que les discussions sont « en cours ».

La porte-parole a également précisé qu’il y avait eu des consultations avec Israël.

Le site américain Axios a rapporté, citant des personnes informées des négociations, que « la rencontre a brisé la pratique des États-Unis de ne pas communiquer directement avec le Hamas, mais n’a pas permis de réaliser des percées ».

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Dans une déclaration vidéo publiée pendant le week-end, Netanyahu a salué le président américain Donald Trump comme étant « le plus grand ami d’Israël de tous les temps à la Maison Blanche ». Il a cité ce qu’il a appelé « le plan du président pour Gaza » – qui prévoyait de déplacer les habitants palestiniens et de transférer la propriété des terres aux États-Unis pour développer ce que Trump appelait la « Riviera de la Méditerranée ».

Tous les États membres de la Ligue arabe, au nombre de 22, ont rejeté le plan de Trump lors d’un sommet d’urgence organisé en Égypte mardi, et ont convenu d’une proposition alternative pour reconstruire Gaza progressivement, tout en maintenant les Palestiniens dans leurs terres.

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Netanyahu a également remercié Trump pour avoir envoyé « toutes les munitions qui étaient retenues » par l’administration de son prédécesseur, Joe Biden, en raison de préoccupations liées aux droits de l’homme.

L’administration Biden a accepté de transférer des milliards de dollars en armes et aide militaire à Israël au cours de la guerre – dont certaines pour une livraison sur plusieurs années – mais elle a refusé d’envoyer une cargaison de bombes de 2000 livres en raison de préoccupations concernant les pertes civiles.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 48 000 habitants de Gaza ont été tués à la suite de la guerre, qui a dévasté une grande partie du territoire.

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