Téhéran refuse la coopération… Le Pakistan accuse l’Iran d’abriter des groupes terroristes
L’armée pakistanaise a déclaré que le gouvernement iranien était au courant des « activités terroristes » mais refusait de coopérer pour une enquête et une action communes.
Dans une déclaration publiée par l’agence officielle aujourd’hui, le Pakistan a exprimé ses préoccupations à l’Iran au cours des dernières années concernant la présence de refuges sécurisés pour les combattants séparatistes pakistanais, appelés « Sarmachar », qui vivent en Iran. Le Pakistan a fourni des preuves de la présence des militants et de leurs activités.
Le ministère a déclaré dans son communiqué : « Mais en raison du refus de l’Iran de prendre des mesures concernant nos préoccupations sérieuses, ces individus ont continué à verser le sang d’innocents Pakistanais en toute impunité.
L’armée a précisé que son opération militaire en Iran visait des emplacements de l’Armée de libération du Baloutchistan, à plus de 80 kilomètres à l’intérieur du territoire iranien, frappant avec précision 6 sites de factions séparatistes.
Il convient de noter que le ministère pakistanais des Affaires étrangères a annoncé plus tôt dans la journée qu’Islamabad « avait mené des frappes à l’intérieur du territoire iranien visant des militants séparatistes ».
Il a également noté que « plusieurs terroristes ont été tués lors de l’opération basée sur le renseignement, et son seul objectif est de garantir la sécurité du pays, qui ne peut être compromise », tout en affirmant simultanément qu’il « respecte pleinement la souveraineté de l’Iran et l’intégrité de son territoire. »
Les frappes pakistanaises ont eu lieu deux jours après des frappes iraniennes visant ce qui a été décrit comme des sites de groupes terroristes près de Panjgur dans la province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, qui partage une frontière d’environ (1000) kilomètres avec l’Iran.
