Taëf et monopole des armes : Salam plaide pour la restauration de l’État, le Hezbollah résiste

Alors que le débat sur les armes du Hezbollah et l’avenir de l’État libanais s’intensifie, le Premier ministre Najib Mikati réaffirme la nécessité de limiter le port d’armes aux seules institutions étatiques. Il considère que le chemin vers la restauration de l’État passe par l’application complète de l’accord de Taëf et la correction des dérives survenues dans sa mise en œuvre.
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Dans une déclaration faite dimanche, Salam a souligné que l’État libanais n’a pas suffisamment œuvré, depuis les accords de Taëf, pour imposer le monopole des armes aux institutions légitimes.
Il a insisté sur le fait que sans un retour au principe d’un État unifié et d’un armement unique, il est impossible de parler de souveraineté nationale indépendante ou de véritable redressement économique et politique.
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Un positionnement nuancé du Hezbollah
En réponse, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la commémoration d’Achoura, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naim Qassem, a affirmé que le parti est ouvert à toute initiative visant à construire l’État et à coopérer pour la stabilité et la renaissance nationale. Il a déclaré que le Hezbollah est prêt à œuvrer pour la paix et la reconstruction autant qu’à faire face à l’agression et à assurer la défense.
Tout en affichant une volonté de coopération interne, Qassem a réaffirmé les principes intransigeants du mouvement en matière de résistance.
Il a précisé : « Nous n’accepterons jamais de faire partie d’un projet qui légitime l’occupation israélienne. C’est l’agression qui doit cesser, pas la résistance. »
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Résistance et souplesse conditionnelle
Qassem a ajouté que les menaces et les tentatives d’imposition de conditions ne nous feront pas abandonner nos principes. Nous sommes un peuple qui ne se soumet pas, mais qui possède assez de flexibilité pour construire l’État, à condition que la volonté politique soit réelle.
Concernant la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, il a précisé que le Hezbollah n’est pas opposé à sa mise en œuvre, mais que cela ne peut se faire qu’après un accord sur une phase préparatoire politique et sécuritaire.
Il a conclu que le parti est disposé à dialoguer dans un cadre équilibré, garantissant la souveraineté et la dignité nationales.
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