Moyen-Orient

Preuves sur l’implication du Hezbollah dans les attaques des Houthis.. Que va faire l’État libanais ?


L’année 2022 semble chargée d’événements concernant les problèmes entre le « Hezbollah » terroriste et l’État libanais, entre de nombreux États du Golfe, notamment l’Arabie saoudite.

Le monde a vu des preuves irréfutables que la Coalition de soutien à la légitimité au Yémen a dévoilées en annonçant l’implication du Hezbollah au Yémen et l’utilisation d’aéroports là-bas pour attaquer l’Arabie Saoudite. La coalition a montré des photos du Hezbollah entrainant les milices Houthis à tirer des drones, ce qui prouve sans aucun doute qu’au cours des dernières années, le « Hezbollah » libanais, soutenu par Corps des Gardiens de la révolution, a envoyé un certain nombre d’éléments pour entraîner les milices Houthis. Ce qui est plus que jamais douteux, c’est que la milice du « Hezbollah » n’est qu’un bras militaire que l’Iran utilise pour renforcer son contrôle sur le Yémen, le Liban et de nombreux autres pays et pour semer la terreur à l’intérieur de ceux-ci.

La guerre du Hezbollah contre le monde arabe a été ouvertement déclarée par Hassan Nasrallah le jour de l’intervention de son parti dans la crise syrienne, ainsi le jour où il a déclaré qu’il était « heureux » de participer à la guerre des houthis contre l’Arabie Saoudite : « C’est la plus grande guerre qu’il ait jamais menée », comme s’il laissait tomber de ses calculs la guerre qu’il a toujours revendiquée contre Israël, qui n’était qu’une feuille de route manquée par ses maîtres en Iran pour détourner la décision libanaise en abolissant l’armée.

Nous voyons tous ses actes hors de l’autorité de la justice, de l’ordre, de la politique et de la souveraineté du Liban, qui se sont terminés par les actes de son parti et qui ont fait des responsables libanais des « instruments » qui contredisent ouvertement, comme nous l’avons vu il y a quelques heures, les déclarations du Premier Ministre libanais Najib Mikati, qui n’ont pas été crus par un petit enfant, de ne pas reconnaître l’influence iranienne sur la scène libanaise, ainsi que son appel à une table de dialogue pour renforcer les relations de son pays avec les États arabes, en particulier le Golfe. Sinon, qu’est-ce que cela veut dire : « Le Liban est un État indépendant, je ne reconnais pas l’influence iranienne, et le Hezbollah est un parti politique qui existe sur la scène libanaise »?

Tout au long de l’année 2021, la presse arabe et internationale a donné lieu aux preuves successives du terrorisme libanais du Hezbollah contre l’Arabie saoudite. En Avril dernier, le journal libanais An Nahar a révélé que des éléments des Houthis avaient été entraînés par le Hezbollah dans des camps du Hezbollah dans le Nord et le Sud. En fait, dans toutes les activités que l’organisation terroriste libanaise appelée « Hezbollah » a qualifiées de « experts », ce que le Parti a annoncé avant de reconnaître sa participation active à la guerre en Syrie, et en Iraq, il a même déclaré qu’un groupe d’experts existait pour apporter une aide au Hachd al-Chaabi.

Au Yémen, en dépit de rapports des services de renseignement confirmant une présence active des combattants du Hezbollah dans plusieurs provinces du Yémen, ce parti terroriste libanais a continué à nier, en particulier un rapport publié précédemment par le magazine Américain Foreign Policy, dans lequel il a décrit le rôle important joué par le Hezbollah au Yémen. « Hassan Nasrallah est le cerveau de la plupart des événements à la frontière entre l’Arabie saoudite et le Yémen », signalant que le 5 Mai 2015, les Houthis et leurs alliés ont commencé à bombarder la frontière saoudienne sous la supervision du Hezbollah libanais, en utilisant des mortiers et des Katioucha; cependant, ils ont progressivement intensifié leurs attaques en utilisant des roquettes et des missiles dont les charges explosives sont plus lourds et plus longues.

Le Gouvernement yéménite a déclaré publiquement depuis des années que l’intervention du Hezbollah au Yémen n’était plus un secret, qu’il a été exposé au Gouvernement yéménite, qui a envoyé un certain nombre de notes de protestation au Gouvernement libanais, et que le Gouvernement légitime est désolé que le Liban n’ait pris aucune position ou mesure pour empêcher l’intervention continue du Hezbollah, qui alimente le conflit au Yémen.

Cette semaine, le Royaume a accusé l’Iran de déstabiliser la région. Le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, Serviteur des deux saintes mosquées, a déclaré :

« Nous suivons avec une vive préoccupation la politique déstabilisatrice du régime iranien dans la région, notamment la création et le soutien de milices sectaires et armées, le déploiement systématique de ses capacités militaires dans les États de la région et son manque de coopération avec la communauté internationale en ce qui concerne le programme nucléaire et le développement de programmes de missiles balistiques »

Tout le monde se demande ce que fera l’État libanais après qu’il ait été prouvé que l’un des éléments les plus importants de la prolongation de la guerre au Yémen est l’intervention manifeste du Hezbollah dans la guerre du Yémen, sous l’égide des Gardiens de la Révolution Iraniens.

On peut donc dire que 2022 sera marqué par une tendance des pays du Conseil de coopération du Golfe à la levée de l’escalade contre le Liban dans les instances internationales, que la crise a débordé les frontières diplomatiques et les positions politiques et a touché la sécurité de l’Arabie saoudite. La sécurité des citoyens saoudiens – et des Libyens en général – est au-dessus de toute considération et de toute ligne rouge empruntée par le Hezbollah et par l’Iran. Cette agression a un prix élevé à payer pour le Hezbollah et les actes terroristes de ce parti ont sans aucun doute de graves répercussions pour la communauté internationale qui doit prendre des mesures pour imposer des sanctions sévères.

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