Suicide de Lindsay : Une adolescente sauvée in extremis alors qu’elle voulait la rejoindre
Le 12 mai 2023, Lindsay, une adolescente de 13 ans, s’est suicidée alors qu’elle était victime de harcèlement scolaire. Samedi 3 juin 2023, une internaute a donné l’alerte après avoir reçu des messages très inquiétants d’une personne voulant à son tour en finir avec la vie, comme le rapporte Le Parisien, le même jour.
Depuis le 12 mai 2023, le suicide de Lindsay, une jeune adolescente de 13 ans victime de harcèlement scolaire, remue la France entière. C’est pour cette raison que Sarah Frikh, connue sous le pseudonyme Kayaa sur les réseaux sociaux, a tenu à animer un live sur le thème du harcèlement samedi 3 juin 2023. Seulement, celle qui se présente comme étant consultante cyberharcèlement, a été interpellée par les propos tenus par une internaute assurant être une amis de Lindsay. « On parlait de cette jeune fille et une internaute nous explique qu’elle est une de ses copines. Elle exprime à son tour le souhait de se suicider. J’ai pensé à un faux compte mais j’ai préféré ne pas laisser de place au doute », a ainsi expliqué Sarah Frikh dans les colonnes du Parisien, samedi 3 juin 2023. En échangeant avec elle en privée, l’ancienne enquêtrice et collaboratrice de Julien Courbet pour l’émission Ça peut vous arriver prend peur et décide de l’appeler pour tenter de l’empêcher de passer à l’acte.
« Toute cette chaîne a permis de venir au secours d’une jeune fille »
« Je me suis rendue compte lors de ce court appel qu’elle était totalement en détresse, elle avait l’air de connaître Lindsay. Ce n’était pas un canular. Elle n’a pas voulu me passer ses parents », a-t-elle encore déclaré en assurant avoir réussi à localiser le téléphone de l’adolescente en question. Immédiatement, elle a pris la décision de contacter la police pour qu’elle puisse l’aider et intervenir. « La compagnie de Lumbres (Pas-de-Calais) m’a rappelé et je leur ai tout fourni : les échanges, ses déclarations, son numéro. » Après avoir patienté durant de longues minutes angoissantes, elle a été rassurée par le capitaine Sébastien Possemé, chef de la brigade numérique de la gendarmerie nationale.
« Merci à vous ! Votre signalement a permis à la brigade numérique de la Gendarmerie de se rapprocher très rapidement de la brigade de gendarmerie compétente. La jeune personne en détresse est prise en charge. Elle est désormais en sécurité », a-t-il ainsi écrit à la lanceuse d’alerte. Contacté par Le Parisien, le capitaine a tenu à préciser : « Nous avons été saisis par un internaute qui nous a envoyé cette publication, cette alerte de Sarah. On s’est mis en relation avec la plateforme Pharos et nous avons mené nos investigations afin de vérifier que nos services allaient bien intervenir, que ce n’était pas une fausse histoire. Toute cette chaîne a permis de venir au secours d’une jeune fille ».