Soulèvement populaire – Les Jeunes de Téhéran appellent à une mobilisation massive devant les Universités le 1er Octobre
Dans la continuité du soulèvement populaire contre le régime iranien, un groupe de jeunes dans les quartiers de Téhéran a appelé, dans leur quatrième communiqué, les citoyens à se rassembler devant les grandes universités de Téhéran le samedi 1er Octobre, en même temps que des rassemblements dans de nombreuses villes du monde le même jour.
Aujourd’hui, jeudi 29 Septembre, ils écrivent: « La présence d’étudiants de Téhéran dans les manifestations a causé la peur des autorités répressives », la fermeture de toutes les universités de Téhéran durant la dernière semaine de Septembre en est la preuve.
La déclaration souligne que « la présence et l’appui du peuple à ces jeunes sont la responsabilité des Iraniens ».
La déclaration demande à tous les citoyens de Téhéran, en particulier les jeunes, de se rassembler devant l’université la plus proche de leur lieu de résidence à partir de 14 heures le samedi, et si des forces répressives existent, ils doivent être présents dans les rues environnantes.
Les jeunes des quartiers de Téhéran ont proposé les universités suivantes pour organiser les manifestations : l’Université de Téhéran, l’Université polytechnique, Université de technologie de Sharif, l’Université des arts, la Faculté des sciences sociales de l’Université Allameh Tabataba’i, l’Université des sciences et de l’industrie, l’Université Khawaja Nasr, l’Université Azad islamique de Téhéran et l’Université des sciences et de la recherche.
Dans le même temps, Freshard (un groupe politique d’opposition au régime iranien, commencé à travailler le 17 Septembre 2018 dans le but de renverser le régime) a écrit ce jeudi 29 septembre dans une déclaration à l’intention des opérateurs du marché et du secteur des transports: « Après les vagues de soulèvement national, le sentiment que les manifestations révolutionnaires doivent être liées aux grèves est plus fort que jamais ».
Tout en se félicitant de la grève dans les secteurs universitaire et du travail, il a souligné que « la grève du marché et du secteur des transports pourrait créer une pression supplémentaire sur le système ».
Se référant à l’expérience des grèves de camionneurs en 2018, il fait remarquer que « cette grève démontre le pouvoir des travailleurs à perturber les opérations exigées par le régime ».
« Nous proposons à vous, opérateurs des transports et du marché, d’envisager la possibilité d’un effondrement de l’ordre de la République islamique, de l’émergence d’un gouvernement national et d’une amélioration de votre situation, » écrit-il. « En chemin pour réaliser ce potentiel, nous vous proposons d’aider les jeunes hommes et femmes des rues à aller de l’avant dans la révolution nationale iranienne ».
Dans le même temps, plus de 200 professeurs d’université à travers l’Iran ont publié une déclaration de protestation contre le bain de sang d’innocents et le deuil du peuple iranien, en déclarant que si les étudiants en détention ne sont pas libérés, les sentiments de frustration et d’anxiété vont persister dans les universités.
Les professeurs qui ont signé cette déclaration ont averti que si les étudiants détenus ne sont pas libérés, « les universités ne reviendront pas à leurs cours habituels ».
Pendant ce temps, selon les images publiées sur les médias sociaux, les supporters du régime prévoient d’organiser une réunion jeudi, ainsi qu’après la prière du vendredi, devant la maison de l’ancien joueur de l’équipe nationale de football, Ali Karimi, dans la région de Lavassan, en raison du fort soutien de Karimi au soulèvement national en Iran.