Soudan: Répression des manifestants anti-putsch, la communauté internationale condamne la violence
La rue soudanaise, vendredi, a continué de s’aggraver, des milliers de personnes étant redescendues dans la rue pour réclamer un gouvernement civil; Les critiques internationales de l’usage excessif de la force par les autorités ont augmenté, ce qui a causé la mort de 10 personnes dans les manifestations de Jeudi, auxquelles ont participé des milliers de personnes dans plus de 30 villes.
Pour la deuxième journée consécutive, la région du centre de Khartoum, qui abrite le palais présidentiel et plusieurs ministères et marchés importants, a semblé comme une caserne, avec un déploiement massif des forces de sécurité, des véhicules et des véhicules de la police et de l’armée. Des milliers de personnes se rassemblent dans le Sud, l’Est, le Nord et l’ouest de la capitale lors de manifestations qui ont débuté tôt le matin et qui ont repris après la prière du vendredi.
Les manifestants ont levé des slogans appelant à un gouvernement civil, à l’exclusion de l’armée de la vie politique et à la responsabilité des assassins des manifestants qui sont tombés lors des manifestations qui ont éclaté, rejetant les actions du commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan, le 25 Octobre 2021, sur les 112 personnes à ce jour, selon le Comité central des médecins.
Les déclarations des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Mission spéciale des Nations Unies au Soudan ont condamné la manière dont les services de sécurité soudanais s’en prenaient aux manifestants, et exigé qu’il soit mis fin immédiatement à la violence meurtrière contre les manifestants et qu’une enquête soit menée sur toutes les violations commises au cours des huit derniers mois.
Des membres de haut rang de la Commission des relations extérieures du Congrès américain avaient demandé à l’armée soudanaise de retourner dans ses casernes et de remettre le pouvoir aux civils; ils ont exhorté l’administration américaine et la communauté internationale à prendre des sanctions individuelles ciblées contre les personnes responsables de violations des droits humains et de corruption.
Dans une déclaration conjointe, les membres républicains et démocrates du Comité ont souligné la nécessité de respecter les droits à la liberté d’expression et aux manifestations pacifiques.