Soudan – Manifestations et affrontements dans plusieurs quartiers de Khartoum
Le Soudan est le théâtre d’une série de troubles et de crises à la suite des grandes manifestations qui se déroulent sur la scène politique, où des manifestants soudanais dans plusieurs régions ont continué à se révolter et à réclamer l’administration civile; dix personnes ont été tuées lors des manifestations de jeudi, auxquelles des milliers de personnes ont participé dans plus de 30 villes.
Événement sanglant
Dans de nombreuses régions du Soudan, les forces de sécurité, les véhicules de la police et de l’armée ont été largement déployés; tandis que des milliers de personnes se rassemblèrent au Sud, à l’Est, au Nord et à l’Ouest de la capitale, les Nations unies et l’Union africaine condamnent les violences au Soudan, et expriment leur déception face à la violence et au manque de responsabilité envers le Soudan.
Dans une déclaration sur les événements sanglants qui ont eu lieu dans le pays, la police soudanaise a déclaré que les manifestations étaient violentes et qu’elle tentait d’accéder à des zones de souveraineté et à des zones stratégiques. Elle a souligné que des groupes violents qui se livraient à des attentats-suicide avaient attaqué des véhicules de la police et de l’armée, faisant observer que 96 policiers et 129 militaires avaient été grièvement blessés par la violence des manifestants.
Dialogue et négociations
Selon Ibrahim Othman, le journaliste soudanais, les manifestations actuelles ne sont pas clairement ciblées, ce qui a rendu le désordre et la violence de plus en plus fréquents dans la rue soudanaise durant les heures actuelles, car il n’y a aucune vision claire de la composante civile et militaire pour s’asseoir à la table du dialogue et discuter des questions qui émergent de la crise actuelle au Soudan.
L’auteur soudanais a ajouté que des parties cherchaient à ce que le Soudan soit en situation de crise, de troubles et de problèmes politiques et économiques persistants, qui étaient à l’origine de ces manifestations et de la violence qui se poursuivaient, et que le règlement de cette situation était une véritable négociation dans l’intérêt supérieur du Soudan.
L’Instance a condamné ce qu’elle a appelé l’usage excessif des forces de sécurité soudanaises dans les manifestations du 30 Juin, et la restriction de l’accès à internet et au téléphone mobile, en violation de la liberté d’expression, comme en témoignent les mesures visant à mettre fin à la violence et les arrestations et détentions arbitraires.