Ronaldinho nie toute « accusation infondée » et affirme être une victime
L’ancienne star du football brésilien Ronaldinho a nié toute association avec une société de fraude présumée dans le domaine des cryptomonnaies qui a utilisé son image dans des publicités pour promouvoir ses opérations.
Le lauréat du Ballon d’Or est apparu devant une commission d’enquête parlementaire à Brasília qui l’avait convoqué en tant que témoin pour témoigner de son rôle présumé en tant que fondateur et associé de « 18 K Ronaldinho ».
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La société avait promis des rendements astronomiques sur les investissements, allant jusqu’à 400 % en un an. Cependant, plusieurs centaines de clients ont déposé des plaintes pour fraude, réclamant des compensations totalisant plus de 61 millions de dollars.
L’ancienne star du Paris Saint-Germain et du FC Barcelone a commencé son témoignage en déclarant : « Contrairement à ce que cette commission d’enquête a déclaré, je ne suis pas un fondateur ou un associé de ’18 K Ronaldinho' ».
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Ronaldinho a affirmé avoir signé un contrat en 2016 avec la marque de montres américaine « 18 K Watches » leur permettant d’utiliser son image pour une campagne publicitaire. Cependant, selon le champion du monde FIFA à deux reprises, les images prises lors de cette campagne ont été utilisées sans son consentement par la société d’investissement dans les cryptomonnaies.
Le lauréat du Ballon d’Or en 2005, qui a témoigné en portant une casquette noire et des lunettes de soleil foncées, a déclaré : « Ils ont utilisé mon nom sans justification ».
Il a reconnu qu’il était au courant que la société utilisait son nom mais n’a entrepris aucune action en justice, soulignant qu’il avait lui-même été victime de la fraude présumée.
Le Brésilien a refusé de répondre à la plupart des questions de la commission d’enquête en raison d’une décision judiciaire le protégeant en cas de refus de témoigner.
Ronaldinho est apparu devant la commission d’enquête parlementaire après avoir refusé de se présenter à deux séances précédentes. La commission avait menacé de faire arrêter la police et de le contraindre à témoigner s’il ne se présentait pas à son audition.
Son frère et gestionnaire d’affaires, Roberto de Assis Moreira, a également témoigné devant la même commission la semaine dernière.
Des accusations criminelles ont été portées contre Ronaldinho dans cette affaire en février 2020 après que des centaines de victimes ont déposé des plaintes contre la société pour obtenir des compensations.
Quelques jours plus tard, il a été détenu pendant plus de cinq mois au Paraguay dans le cadre d’une affaire impliquant des passeports falsifiés avant d’être libéré.