Politique

Quel est le sort du front de Londres après la mort d’Ibrahim Munir ?


Un état de grande agitation que le groupe terroriste des Frères a subi à la suite de la mort d’Ibrahim Munir, le directeur général adjoint et directeur général du groupe à l’âge de 85 ans, dans la capitale britannique de Londres, en particulier parce que de nombreux experts ont affirmé que sa mort avait marqué l’effondrement des Frères musulmans à Londres, en particulier en tant que chef du « Front de Londres » contre le « Front d’Istanbul » de Mahmoud Hussein.

Clivage des fronts

Le Dr Ibrahim Rabia, ancien leader des Frères, a confirmé que la mort de Munir affaiblirait son front, surtout qu’il se considérait comme le principal représentant du groupe à Londres, et surtout qu’au cours de la période actuelle, le front a cherché à se revitaliser en lançant un certain nombre de chaînes et de plateformes médiatiques visant à porter son poison contre l’État.

L’ancien leader des frères ajoute que ce groupe terroriste fait actuellement face à une série de graves crises, que tous ses appels terroristes à manifester ne sont que des tentatives infructueuses et qu’il est même sur le point de s’engager dans des crises, d’autant plus que la mort de Munir frappera durement le groupe terroriste.

Sa mort aurait pour effet d’accentuer la division sur son front, de sorte que le conflit ne se réduise pas entre trois fronts: le front d’Ibrahim Munir, le front de Mahmoud Hussein et le troisième front, connu sous le nom de Bureau général, mais qu’il se divise au sein du front d’Ibrahim Munir lui-même.

L’alternative ?

Mohammed Amin, expert sur les groupes terroristes, déclare que l’organisation des Frères avec toutes ses ailes est profondément divisée, anarchique et agitée, et sera profondément affectée par la mort d’Ibrahim Munir au cours de la période à venir, d’autant plus qu’Ibrahim est un bénéficiaire de fonds de l’étranger.

L’expert des groupes terroristes ajoute de manière directe que tout indique que Mohieddine al-Zaït, député d’Ibrahim Munir, serait organisé juste après sa mort et aurait donc tous les pouvoirs de Munir. Quelle que soit l’irrégularité, al-Zaït n’est pas le pouvoir de Mahmoud Hussein ni le charisme de Munir qu’il a laissé au pouvoir, ce qui aura une incidence négative sur l’avenir du groupe, en particulier à Londres, au cours de la période à venir.

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page