Pousser pour des efforts de paix.. « La présidence yéménite » mène un vaste mouvement diplomatique
Un vaste mouvement diplomatique mené par le Conseil présidentiel du Commandement pour faire avancer les efforts de paix et faire pression sur les milices Houthi pour qu’elles prennent au sérieux les initiatives internationales, régionales et internationales.
La plus récente de ces initiatives a été une série de rencontres séparées entre le président et les membres du Conseil présidentiel et les ambassadeurs de Grande-Bretagne, de Norvège, du Canada et de France pour discuter des efforts régionaux et internationaux visant à soulager les souffrances humaines et à relancer le processus politique au Yémen.
Les réunions ont porté sur l’évolution de la situation locale à la lumière de l’évolution de la situation sur le chemin de la paix et des efforts déployés par les frères saoudiens pour consolider la trêve, déclarer un cessez-le-feu durable et achever l’échange de prisonniers, ouvrant ainsi la voie à un dialogue yéménite ouvert sous les auspices de l’ONU.
Elles ont également souligné « l’importance d’intégrer les deux efforts pour pousser les milices altruistes à s’engager sérieusement dans les démarches de leurs frères et sœurs saoudiens et de la communauté internationale, et à revenir à un processus politique inclusif sous l’égide de l’ONU » .
Rappel des initiatives gouvernementales
Le Président du Conseil présidentiel Rashad Al-Alimi a souligné, lors de ces rencontres, les initiatives du gouvernement en faveur de la paix et de l’atténuation des souffrances humaines, y compris le paiement des salaires du personnel de l’éducation et de la santé dans les zones contrôlées par les milices houthistes.
Il a évoqué « les mesures unilatérales prises par les milices houthistes, la confiscation par la Banque centrale, conformément à l’Accord de Stockholm, des produits dérivés pétroliers et l’interdiction de circulation de la nouvelle édition de la monnaie nationale ».
Il a souligné que « le Conseil présidentiel et le Gouvernement légitime sont attachés à l’approche d’une paix juste et globale et sont pleinement prêts à accorder ce droit, qui est dans l’intérêt du peuple yéménite et de ses aspirations à rétablir les institutions de l’État, la sécurité, la stabilité et le développement » .
Affaire du Sud en premier
Dans ce contexte, le Vice-Président du Conseil présidentiel, le général de division Aïdarous al-Zoubaïdi, a renouvelé l’appui du Conseil de direction à tous les efforts visant à mettre fin à la guerre dans le pays, à rétablir la paix et la sécurité et à rétablir la stabilité dans la région grâce à un dialogue constructif et ciblé visant à trouver des solutions réelles aux questions centrales du conflit, au premier rang desquelles la question du Sud.
Le général Aïdarous al-Zoubaïdi a souligné que le Conseil présidentiel du Commandement avait fait de nombreuses concessions pour que les efforts déployés par l’envoyé du Secrétaire général de l’ONU en vue de lancer au Yémen un processus politique sans exclusive portant sur toutes les questions essentielles, en soulignant que « la question du sud sera présente dans le cadre de son propre groupe de négociations du Conseil présidentiel du Commandement ».
Escalade
Othman Majli, vice-président du Conseil présidentiel, a quant à lui évoqué « la position positive et responsable du Conseil de commandement et du gouvernement, de l’Alliance de soutien à la légalité menée par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, et leur attachement à la sécurité et à la stabilité du Yémen et de la région » .
Majli a noté que les « milices houthistes avaient l’habitude de dénoncer les pactes, les chartes et les conventions » et a noté que « les déclarations irresponsables des Houthis et l’escalade militaire continue confirment que les Houthis ne changeront pas leur comportement agressif, tant que les Iraniens n’annuleront pas l’intention de Khomeini d’exporter la révolution, la violence, la terreur et la destruction ».
Il a noté que « ce qui se passe au Yémen, en Iraq, au Liban et en Syrie est la conséquence de cette idéologie terroriste qui a pour effet de détruire les frontières ».
« Nous sommes certains que les Houthis prépareront une guerre future et nous n’abandonnerons pas Sana’a, Saadah, Amran, Hajjah, Tihama, Dhamar et tout autre peuple sur notre territoire yéménite », déclare-t-il.
Il a ajouté : « Nous sommes pour la paix, une paix qui protège notre peuple de sa liberté de vivre, de croire et d’expression et de défendre les droits des femmes et des enfants, et nous avons fait beaucoup de concessions pour la paix et ces concessions sont liées à l’aspect humain ».
Il a expliqué que « les femmes yéménites étaient protégées jusqu’à ce que les milices Houthis leur fassent subir les pires formes d’oppression humaine et leur imposent des restrictions qui ne sont pas les valeurs de notre société, et que les citoyens sont emprisonnés dans les Houthis même en raison de l’utilisation des médias sociaux ».
« Nous respectons nos partenaires de l’Alliance arabe et sommes convaincus de leurs positions et de leurs efforts pour la paix, dont nous sommes certains qu’ils ne porteront pas atteinte aux références et ne viendront qu’au profit du peuple yéménite et de ses frères qui aspirent à la paix, tandis que Houthi n’a pas compris le sens véritable de la paix depuis 19 ans et que sa guerre contre des fils de Saada en est la preuve. »
Les ambassadeurs se sont félicités de l’attitude positive et constructive du Conseil du Cabinet du Président et de sa compréhension du besoin du peuple yéménite pour une paix durable, en souhaitant que les Yéménites se concentrent sur la construction des ruines de la guerre et le retour en toute sécurité de leurs citoyens dans leurs foyers.