Pour alléger les souffrances des Yéménites, l’envoyé des Nations Unies demande aux Houthis d’ouvrir des routes à Ta’izz
L’envoyé général au Yémen, Hans Grundberg, a souligné que l’ouverture des routes était essentielle pour soulager les souffrances humaines des Yéménites et renforcer la confiance.
C’est ce qu’il a dit lors d’une réunion qu’il a eue mardi à Mascate avec le président de l’équipe de négociation houthiste Mohamed Abdulsalam et un certain nombre de responsables omanais et de membres du corps diplomatique de Mascate.
Selon une déclaration du Bureau de l’Envoyé spécial, les moyens de mettre en œuvre la trêve ont été examinés lors de la réunion, en particulier la priorité accordée à l’ouverture de routes à Ta’izz et dans d’autres provinces.
L’Envoyé spécial a également souligné l’importance de la possibilité offerte par la trêve de fournir des secours concrets aux Yéménites dans tout le pays et de parvenir à un règlement politique.
L’envoyé des Nations unies au Yémen a entrepris une nouvelle série de démarches de paix visant à prolonger et à sauver la trêve de l’effondrement après le rejet par les Houthis d’une proposition de lever le siège de Ta’izz et d’ouvrir les routes à d’autres provinces.
Le Président du Conseil présidentiel, Rachad al-Alimi, avait indiqué auparavant que les progrès dans d’autres dossiers étaient subordonnés à la levée du siège de Ta’izz et à l’ouverture des points de passage dans une position plus ferme face au rejet par les milices des Houthis de la proposition internationale d’ouvrir cinq routes principales.
Cela fait suite au refus des milices des Houthis de faire des concessions dans le cadre de négociations parrainées par l’ONU entre le Gouvernement yéménite et les putschistes en Jordanie pendant deux semaines pour ouvrir les routes de Ta’izz et d’autres gouvernorats en vertu de l’armistice général.
La trêve humanitaire est entrée en vigueur le 2 Avril dernier, et a été prorogée de deux mois le 2 Juin. Le gouvernement yéménite a déjà mis en œuvre ses dispositions et les Houthis n’ont rien fait, y compris la levée du siège de Ta’izz et les transferts de salaires.
