Grand Maghreb

Pas de retour en arrière… Le président tunisien ferme la voie aux Frères musulmans


Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré que l’État ne restera pas les bras croisés face à ceux qui cherchent à maltraiter les citoyens sous quelque forme que ce soit, faisant référence à l’organisation des Frères musulmans en Tunisie et à leurs tentatives d’attiser les tensions dans le pays.

Lors d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement, Sara Zafrani, selon un communiqué publié mardi par la présidence tunisienne, Saïed a affirmé que « ceux qui ont pris le pays en otage et ont voulu le faire exploser, le diviser et brader toutes ses richesses, après avoir été des ennemis irréductibles en apparence et devenus aujourd’hui alliés et complices se partageant les rôles, tombent sous l’accusation consacrée par certaines législations : la participation au partage du bien volé. La cour de l’Histoire a rendu son verdict définitif : pas de consolation pour les traîtres et pas de retour en arrière ». Une allusion directe aux Frères musulmans.

Le mouvement Ennahdha, lié au groupe, a participé samedi dernier à une marche organisée par des partis d’opposition de divers courants au centre du pays, dans l’espoir de revenir au pouvoir et d’obtenir des gains politiques contre le gouvernement et le président Kaïs Saïed.

Selon des observateurs de la scène politique tunisienne, dans un contexte de recul politique continu, les Frères musulmans poursuivent leur stratégie consistant à exploiter les événements et à utiliser toute protestation spontanée comme levier dans leur confrontation avec le président Kaïs Saïed.

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