Officiellement, les rebelles Houthis refusent de lever le siège de Ta’izz
Dans une situation intransigeante qui pourrait aggraver la crise humanitaire dans la ville de Ta’izz, au Sud-Ouest du Yémen, la milice terroriste des Houthis, soutenue par l’Iran, a rejeté la proposition de l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, de libérer la ville du siège et d’ouvrir ses points de passage et d’autres routes.
Le journal News Yemen a estimé que le refus de la milice terroriste des Houthis de lever le siège de la ville de Ta’izz pourrait avoir une incidence sur une trêve déjà fragile. Le membre de la délégation gouvernementale chargée des négociations, Nabil Jamel, a été confirmé par la milice des Houthis, qui rejetait officiellement la proposition de Grundberg concernant l’ouverture des routes à Ta’izz et insistait sur les routes secondaires et terrestres.
Jamel considérait cette position comme « un défi flagrant aux efforts déployés par l’ONU pour parvenir à une paix globale au Yémen », ajoutant que les milices Houthis « ont renvoyé le ballon au stade de l’Envoyé spécial des Nations Unies et ont dû déclarer au monde qu’elles empêchaient l’ouverture des routes à Ta’izz ».
En huit ans de siège de la milice terroriste des Houthis, les Yéménites, ainsi que les véhicules et camions chargés de marchandises, se déplacent de façon très prudente et lente, traversant une route montagneuse, accidentée et non revêtue, pour quitter la ville de Ta’izz, au Sud-Ouest du Yémen, assiégée par les Houthis.
La milice terroriste des Houthis a hésité à mettre fin à la crise humanitaire à Ta’izz, menaçant de retourner à la première boîte. News Yemen a cité une source bien connue : « La réponse des Houthis à la proposition de l’envoyé international a été négative et les pourparlers ont été relancés dans le cadre principal ».
Il a expliqué que l’équipe gouvernementale de la Légalisation avait reçu, tard dans la soirée de la première heure d’hier, une lettre de l’Envoyé spécial de l’ONU les informant de la réponse des Houthis sur la question de l’ouverture des points de passage.
Dans sa réponse, le Gouvernement des Houthis rejette catégoriquement l’ouverture des principales routes à Ta’izz et rejette la proposition des milices d’ouvrir des routes secondaires montagnardes à l’intérieur des positions militaires à Ta’izz, en vue d’utiliser ces routes comme voie d’approvisionnement pour leurs troupes sur les lignes de contact.
À la fin du mois de mai dernier, l’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme, dans une déclaration faite par les parties au conflit au Yémen, a appelé à agir d’urgence pour mettre fin au siège de la ville de Ta’izz et à prendre toutes les mesures possibles pour alléger les souffrances des millions d’habitants de cette ville, selon ReliefWeb.
L’Observatoire Euro-méditerranéen a souligné que la situation humanitaire difficile de Ta’izz exigeait que la priorité soit donnée à la levée du siège pendant les pourparlers en cours, en particulier au vu de la poursuite de la trêve et de l’application de certaines de ses dispositions, comme la cessation des opérations militaires et le premier vol commercial depuis l’aéroport international de Sanaa en six ans.
Début Avril 2022, l’ONU a annoncé un accord de la trêve de deux mois, renouvelable, entre le gouvernement légitime et les milices des Houthis soutenues par l’Iran, qui prévoit notamment deux vols commerciaux par semaine à travers l’aéroport international de Sanaa, l’autorisation de l’entrée de navires pétroliers dérivés dans le port d’al-Hudaydah, l’ouverture des routes de Ta’izz assiégé et d’autres gouvernorats. Mais le groupe terroriste des Houthis n’a pas respecté les termes de la trêve et a outrepassé ses violations au-delà des crimes de guerre.
Quelques heures avant sa fin, l’Organisation des Nations Unies a annoncé au début du mois en cours que les parties au conflit au Yémen avaient accepté de prolonger la trêve de deux mois, mais que les exactions des Houthis se poursuivaient.