Nouvelles images époustouflantes de la nébuleuse de la lagune transmises par le télescope Hubble
Le télescope Hubble a transmis, dans la nuit de vendredi à samedi, diverses prises de vue d’une nébuleuse bien connue des amateurs d’astronomie : la nébuleuse du Lagon. Celui-ci est célèbre depuis la publication, par la NASA, des premières images incroyables de celui-ci. Aujourd’hui, la nébuleuse du lagon impressionne encore.
Mesurant 55 années-lumière en travers (une largeur qui pourrait être couverte en 55 ans si on se déplace à 300 000 kilomètres par seconde, la vitesse de la lumière) et 20 en hauteur, la nébuleuse se situe à une distance de 5 000 années-lumière de la planète Terre. Malgré cette distance, sa taille et l’intensité des étoiles qui la composent en font un élément astronomique relativement facile à observer. En effet, une de ses étoiles est 32 fois plus grande que le soleil et brille avec une intensité 200 000 fois plus grande que ce dernier. Cela permet à toute la nébuleuse de briller dans notre ciel, nous permettant de l’observer, même à l’œil nu.
Les images époustouflantes transmises par Hubble, de la nébuleuse, s’expliquent par la présence de nombreux flux de poussières et de gaz ionisés (et colorés) par le rayonnement ultraviolet émis par certaines étoiles. C’est ainsi que ces incroyables « nuages » cosmiques. Et ce sont ces variations de matière et de gaz qui favorisent par la suite l’apparition de nouvelles étoiles.
Comment sont photographiées ces images ?
Si ces images nous sont transmises par le télescope à bulles – qui tourne en permanence autour de la Terre – elles résultent d’une compilation de plusieurs instruments technologiques de pointe. C’est en effet la « Caméra Avancée pour les Enquêtes » et la « Caméra Planétaire Grand Champ 2 » qui ont permis à Hubble d’immortaliser la nébuleuse. En outre, deux télescopes supplémentaires, situés à la surface de la planète et en particulier dans le désert chilien, ont également permis d’en savoir plus sur certains éléments photographiés par Hubble.
Ce n’est pas la première fois que le télescope de la NASA impressionne à la fin de l’année. Fusion entre deux galaxies, disparition d’une étoile ou d’une galaxie fantôme sont autant d’exemples qui mettent en lumière le travail effectué par les équipes du télescope ces derniers mois.