Nouvelle menace : le Hamas exploite les camps de réfugiés palestiniens au Liban pour soutenir le Hezbollah
Les relations entre le Hamas et le Hezbollah gagnent en force et en danger dans les camps de réfugiés à travers le Liban, ce qui suscite des inquiétudes quant à la sécurité des camps gérés par les Nations Unies. Le Hamas cherche à soutenir les rangs du Hezbollah à partir des camps de réfugiés palestiniens au Liban.
Selon l’agence de presse indienne « ANI News », le gouvernement iranien a exploité les difficultés financières auxquelles est confronté le Hamas en lui apportant un soutien financier en échange du soutien de Téhéran et du Hezbollah, ainsi que de l’arrêt des contacts avec l’Égypte et la Jordanie.
Influence dans les camps
L’agence indienne a ajouté que cette alliance donne au Hamas une profondeur stratégique et une influence dans les camps de réfugiés, permettant au mouvement palestinien sunnite de devenir une partie du « tissu chiite dans le sud du Liban ». Pendant ce temps, le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, voit le Hamas comme son « représentant » contre Israël, ce qui lui permet apparemment d’agir sans diriger les missiles israéliens vers les bastions du Hezbollah.
L’alliance des groupes terroristes soutenus par l’Iran, connue sous le nom d' »Axe de la Résistance », est le contrepoids iranien aux accords d’Abraham. Cet axe bénéficie du soutien des groupes chiites affiliés à l’Iran au Liban, en Irak et au Yémen.
L’agence a également souligné que malgré cela, le Hamas est pris dans un réseau d’intérêts internes et externes, souvent en conflit les uns avec les autres. Téhéran dicte le rythme de l’établissement du Hamas au Liban, intervient dans ses affaires intérieures et demande qu’il se conforme aux autorités des hauts dirigeants du Corps des gardiens de la révolution islamique, en particulier Hassan Nasrallah.
Réunion secrète
L’agence a révélé que la semaine dernière, des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique en Palestine ont récemment tenu une réunion avec de hauts responsables iraniens, où le Hamas a demandé une augmentation de l’aide financière de l’Iran, soulignant les difficultés liées à la circulation du Bitcoin.
Cette réunion était la première rencontre entre le Hamas, le Jihad islamique et l’Iran depuis cinq jours de conflit entre Israël et Gaza en mai, lorsque Israël a lancé « l’opération Bouclier et Épée », tuant trois hauts responsables du Jihad islamique à Gaza le 9 mai en réponse aux tirs de roquettes depuis la bande. Le Jihad islamique a lancé environ 1500 roquettes sur des centres civils israéliens, et l’armée israélienne a frappé environ 400 cibles à Gaza. À l’époque, le Hamas a refusé de soutenir le mouvement.
L’agence a souligné que le Hamas a connu plusieurs crises ces dernières années, notamment l’abandon du Qatar du groupe des Frères musulmans et de ses filiales, ce qui a poussé le mouvement palestinien à se tourner vers la Turquie, qui cherche à réparer ses relations avec les Arabes aux dépens des Frères musulmans et des alliés de l’Iran. Le Hamas se trouve maintenant devant une seule option, celle de soutenir le Hezbollah et de mettre en œuvre la stratégie de l’Iran dans la région, et l’Iran et le Hezbollah ont exploité la faiblesse du Hamas.
L’agence indienne a ajouté que près de 480 000 réfugiés palestiniens vivent dans 12 camps de réfugiés sous la supervision de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), et la loi libanaise impose de fortes restrictions aux Palestiniens en ce qui concerne le travail dans de nombreux métiers, la possession de terres ou la revendication des droits dont bénéficient les autres étrangers vivant et travaillant au Liban. Le Hamas semble avoir commencé à exploiter cette crise au profit de l’Iran.